D’ici la fin 2021, près de 580 millions d’abonnements 5G devraient être actifs. Malgré l’incertitude causée par le COVID-19 et différentes tracasseries administratives à la limite de la légalité, les exploitants de réseaux de téléphonie mobile continuent de déployer l’ultime technologie. Plus de 160 ont lancé des services 5G commerciaux, selon Ericsson.
Les abonnements 5G utilisés avec un appareil compatible 5G ont augmenté de 70 millions au cours du premier trimestre, pour atteindre environ 290 millions. Dans son «Mobility Report» publié en juin, Ericsson estime à près de 580 millions le nombre d’abonnements 5G d’ici à la fin de 2021.
Le rôle moteur de l’Asie
A l’heure actuelle, l’Asie du Nord-Est affiche le taux de pénétration des abonnements 5G le plus élevé, suivie de l’Amérique du Nord, des pays du Conseil de coopération du Golfe et de l’Europe occidentale. En 2026, l’équipementier prévoit que l’Amérique du Nord aura la plus grande part d’abonnements 5G de toutes les régions, soit 84%.
L’adoption des abonnements 5G devrait être plus rapide que celle de la 4G après son lancement en 2009. Ericsson estime que les abonnements 5G atteindront le milliard deux ans plus tôt que la 4G. L’engagement plus précoce de la Chine dans la 5G par rapport à la 4G, ainsi que la disponibilité en temps voulu des périphériques ont été des éléments clés.
3,5 milliards d’abonnements à fin 2021
D’ici la fin de 2026, Ericsson table sur 3,5 milliards d’abonnements 5G dans le monde, ce qui représentera environ 40% de tous les abonnements mobiles à ce moment-là. La 4G restera la technologie d’accès mobile dominante en termes d’abonnements au cours de la période de prévision, selon les experts du Suédois.
Pour comparaison, au cours du premier trimestre 2021, les abonnements 4G ont augmenté d’environ 100 millions, dépassant 4,6 milliards, soit 58% de tous les abonnements mobiles. Ils devraient culminer au cours de l’année à 4,8 milliards avant de baisser à environ 3,9 milliards d’ici la fin de 2026, car davantage d’abonnés migrent vers la 5G, estime Ericsson.
Xavier Studer