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Le Covid-19 booste les paiements sans contact auprès de 80% de la population….

Tellement banal, oui mais...
Tellement banal, oui mais…

Les paiements mobiles ont beaucoup de peine à prendre dans les sociétés occidentales et surtout en Suisse. Il aura donc fallu une pandémie comme le Covid-19 pour que les paiements sans contact explosent. Désormais 80% de la population expérimente ce qui est souvent banal en Asie… Il n’est jamais trop tard!

Concrètement, huit Suisses sur dix choisissent désormais un mode de règlement par carte ou smartphone sans saisie du code confidentiel. Et ce, malgré des applications mobiles souvent programmées avec les pieds, peu optimisées et à la ramasse technologiquement en raison d’ingénieurs qui renoncent à dénoncer certains abus de position dominante. On est en Suisse!

Un petit pas en Suisse

«En 2019, la proportion n’était encore que de 60%. Le développement du paiement par smartphone est particulièrement fulgurant: près de 40% de la population réalise au moins un paiement mobile par semaine. A l’inverse, le règlement en espèces continue à perdre du terrain en cette deuxième année de pandémie», selon un communiqué de presse de Comparis.

«Utiliser son smartphone en guise de portefeuille, c’est l’avenir. Ces prochaines années, non seulement les espèces, mais aussi les cartes bancaires (crédit et débit) devraient perdre leur position de moyens de paiement numéro 1, notamment pour les petits montants», déclare Michael Kuhn, expert Comparis. L’avenir? Dans les pays développés, plus à l’Est, c’est une banalité depuis des lustres… Évidemment, ici, on numérise…

Le paiement sans contact en Suisse, selon Comparis.

Une pandémie pour rattraper le retard…

«La crise du coronavirus a accéléré la tendance. La hausse du plafond de paiement sans contact, que les émetteurs suisses de cartes ont porté à 80 francs en avril 2020 contre 40 francs jusqu’alors, est l’une des raisons du recours accru à ce mode de règlement», relève le site de comparaison dans le même texte. Par ailleurs, en 2019, 13% de la population recourait au paiement mobile au moins une fois par semaine. Un chiffre qui tutoie désormais les 40%.

Mon commentaire? Lorsqu’il s’agit d’acheter la plus grosse cylindrée possible ou la voiture la plus lourde du catalogue, d’aucuns foncent tête baissée. Evidemment, ces nantis ne se soucient guère de ces petits paiements… Nous n’avons pas tous les mêmes préoccupations. D’ailleurs, alors que la planète brûle, certains sont si arrogants qu’ils balaient du revers de la main toute idée de réduire les émissions de CO2. Il n’y en a point comme nous!

Xavier Studer

Le marché des paiements en Suisse présenté par Comparis.
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