Sunrise UPC a annoncé cette semaine proposer tous les avantages de Sunrise UPC dans son dédale tarifaire Sunrise We, déjà présenté ici. Encore une fois on se demande à qui s’adressent les communications de Sunrise UPC. On a d’abord l’impression que l’Américain se tourne surtout en direction de ses actionnaires avant de ne serait-ce que penser à ses clients….
Dans un torchon de plus de deux pages A4, on apprend tout de même que l’opérateur propose une nouvelle Sunrise TV Box, qui répond aussi aux commandes vocales. Elle serait par ailleurs taillée dans un matériau composé de 35% de plastique recyclé et alimentée par une connexion TV-USB, c’est-à-dire nécessitant moins de 5 watts. Bien vu!
Nouvelle application
L’opérateur basé à Zurich fait par ailleurs la promotion de son ultime Sunrise UPC TV App. Cette mouture offrirait le même confort en déplacement, avec les listes de chaînes, les enregistrements, les sélections et un visionnage en continu des programmes sur tous les appareils et pour tous les profils d’utilisateurs, selon un communiqué.
L’application permet par ailleurs de visionner tous ses films et séries favoris sur Apple TV, diverses Smart TV, smartphones, tablettes et ordinateurs portables. Le visionnement des programmes est désormais aussi disponible partout en Europe. Tous les détails au sujet de la nouvelle Sunrise TV se trouvent à cette adresse, d’après le même texte.
Complexité et manque de vision
Parallèlement, Sunrise UPC s’embourbe dans ses tarifs We totalement indigestes, un peu vintage et tellement 20e siècle! L’idéal pour des personnes friquées comme Federer qui peuvent dépenser sans compter en choisissant le module le plus cher pour être sûr de ne rien manquer. Sinon, n’hésitez pas à comparer avec Salt, plus populaire, plus simple, plus accessible.
Mon commentaire? Il manque un véritable patron à Sunrise UPC, qui n’est actuellement piloté que par un financier sans vision stratégique singeant les plans du regretté Olaf Swantee. Si les actionnaires applaudissant aujourd’hui, ils pleureront probablement demain un positionnement faible, compliqué et loin des préoccupations de ses clients, qui rappelons-le ont toujours raison et le dernier mot.
Xavier Studer