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La Suisse se positionne avec un Digital Trust Label: bon début

Le Digital Trust Label.
Le Digital Trust Label.

La Swiss Digital Initiative (SDI) développe le premier label au monde pour tester et certifier la fiabilité des services numériques, selon un communiqué de presse diffusé mercredi. Un logo spécifique permettra aux utilisateurs de reconnaître d’un coup d’œil les applications numériques répondant à certains critères.

Les entreprises intéressées peuvent s’inscrire et être parmi les premières dont les services numériques seront certifiés par ce label. Sur le site des promoteurs de ce concept, on trouve notamment les logos de la Confédération, de l’EPFL, de Swiss Re et encore du canton de Vaud, de Swisscom, voire d’Axa ou d’IBM.

Développer la confiance

Avec cette initiative, ces partenaires et développeurs veulent développer la confiance minimum qu’il faut avoir dans le numérique alors que les fuites de données, cyberattaques, et pratiques commerciales douteuses des entreprises technologiques se multiplient. Pour remédier à ces dérives, la transparence est un facteur absolument essentiel.

Dans un langage clair, ce label certifie la conformité d’un service numérique à certaines normes. Les applications sont testées sur la base de plus de 30 critères. Ce catalogue a été élaboré sous la direction de l’EPFL, d’un comité des experts et en tenant compte de consultations publiques. Il garantit un examen indépendant.

Comme un label bio

«Comme pour un label bio ou un tableau de valeur nutritionnelle, le Digital Trust Label agit comme un générateur de confiance pour le monde numérique», explique Doris Leuthard, présidente du Conseil de fondation de la SDI. Grâce au Digital Trust Label, toute personne proposant une application numérique a la possibilité de la faire vérifier par un organisme indépendant.

Mon commentaire? On ne peut que saluer une telle initiative. Et il faut poursuivre dans cette direction en instaurant des systèmes d’audit international qui garantirait par exemple la bonne moralité des entreprises du numérique, notamment dans le domaine du traitement, de la manipulation et de la conservation des données, comme je le suggérai déjà en 2017 dans le cadre de la Stratégie Suisse numérique, qui m’avait alors sollicité.

Xavier Studer

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