Les nouvelles technologies peuvent parfois contribuer très efficacement à diminuer l’impact des activités humaines sur l’environnement. A Yverdon, la start-up Ecorobotix propose différentes solutions pour diminuer jusqu’à 95% l’utilisation de pesticides. Encore faut-il être prêt à utiliser ces technologies…
La start-up a en effet commencé par lancer un véhicule autonome qui se déplaçait dans les champs grâce à l’énergie solaire. Le concept avait tout pour plaire: un compactage du sol réduit, de l’énergie solaire propre et un fonctionnement entièrement autonome. Mais c’était sans compter les travailleurs du sol le facteur émotionnel. Conduire un tracteur reste un vrai plaisir pour les paysans…
Trop novateur…
«Les esprits n’étaient pas prêts à accepter un appareil entièrement autonome. Conduire un tracteur relève de l’émotionnel. C’est comme une voiture. On veut bien l’assistance, mais pas lâcher les commandes. Le robot aurait privé de nombreux agriculteurs de ce plaisir», selon Steve Tanner explique, un des fondateurs de la jeune pousse cité par Swisscom sur son site internet.
En 2020, la start-up a donc décidé de transformer le robot en une machine high-tech attelée à un tracteur. Le prototype a été dessiné, puis réalisé dans notre atelier en quelques. Toute la technologie de reconnaissance des plantes et de pulvérisation ultra-précise a pu être reprise, indique en substance Ecorobotix.
«Notre machine détecte les mauvaises herbes et pulvérise du produit avec précision sur une surface de huit centimètres par trois centimètres au minimum. Et ce grâce aux buses installées tous les quatre centimètres sur six mètres de large.», souligne Steve Tanner. D’ordinaire, le tracteur parcourt le champ et répand les pesticides sur toute la superficie.
Six caméras, un ordinateur
Six caméras filment le champ et transmettent les données à l’ordinateur, lequel reconnaît l’image de la plante en s’appuyant sur l’intelligence artificielle. Le taux de reconnaissance des plantes permet déjà de réduire — jusqu’à 95% — l’utilisation de produits, car elle ne pulvérise que les mauvaises herbes et non les cultures.
Cette machine peut fonctionner sans connexion à internet. Un accès à internet, notamment par la 5G, permet d’améliorer son efficacité. Ecorobotix a remporté le Startup Challenge de Swisscom en 2017. En 2021, Swisscom Ventures a investi dans cette jeune pousse dans le cadre d’une levée de fonds.
XS
Il serait intéressant de connaître le prix, la différence de temps avec la méthode actuelle pour traiter un champ et au final avec le coût économisé en réduisant la dose de produits….cela est-il rentable pour l’agriculteur?
Comme souvent, énorme investissent. Rentable au bout de quelques années, Sans aide de l’état ça ne prendra pas.
Beaucoup d’avancées solaires et ia sont faites en Suisse, avec des cellules solaires organiques avec une bien meilleure efficacité à l’Epfl depuis 2017, mais voilà, ces cannibales US sont repassés par là et ont déplumés notre savoir qu’il faut leur payer maintenant….aucun soutien de la confédération. Un non-sens….
Le vrai problème ce sont les paysans qui veulent continuer de jouer les gros bras sur leur tracteur plutôt que d’utiliser le solaire et des appareils qui tassent beaucoup moins les sols. Visiblement, trop d’argent pour acheter ces grosses machines à grand papa!
Peut-être qu’ils en ont besoins pour d’autres taches et que le matériel proposé vien en plus et pas à a place ?
Après quand je vois dans certains villages le nombre de machines devant les fermes je m’intéroge toujours pourquoi se mettre en coopérative augmenté les surfaces de travail par variété plantée et aindi faire des économie sur le matériel. Après, je pense que pour certains matériel il travail vite avant la pluie par exemple et qu’une machine pour 5 fermes serait compliqué.