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Swisscom se présente encore comme l’opérateur le plus durable au monde…

Le CEO de Swisscom Christoph Aeschlimann remercie une cliente.
Le CEO de Swisscom Christoph Aeschlimann remercie une cliente.

Les clients de Swisscom ont rapporté plus d’un million de téléphones portables depuis 2012. Cette «prouesse» vaut à l’opérateur la distinction de «Most Sustainable Company in the Telecommunication Industry 2022» du magazine World Finance. Simple marketing ou opération de communication? Que penser?

Dans sa communication, rehaussée par le vidéo ci-dessous du CEO en Suisse-allemand, l’ancien monopoliste souligne qu’il remporte ce prix dans la catégorie télécommunications des Sustainability Awards pour la deuxième année consécutive. Le fruit de plus de vingt ans d’engagement en faveur d’un meilleur développement durable, selon lui.

Des efforts qui font réfléchir

Cet exemple est intéressant à plus d’un titre et devrait inspirer d’autres acteurs de l’économie puisque Swisscom utilise uniquement de l’électricité renouvelable suisse et aurait réduit de 80% ses besoins énergétiques, selon ses propres dires. Une évolution qui tranche avec le discours des complotistes et autres réactionnaires opposés à la 5G, si énergivore selon leurs allégations.

Le jury a particulièrement apprécié l’alignement de Swisscom sur l’Accord de Paris, sa contribution aux 17 objectifs de développement durable et sa stratégie globale en la matière. Il reconnaît son rôle de leader dans la définition d’une stratégie de développement durable ambitieuse dans la branche des télécoms, selon un communiqué de presse.

Cap sur le futur!

«Ce prix est une belle reconnaissance de notre gestion durable et responsable de l’entreprise. Mais je remercie tout particulièrement nos clientes et clients pour leur engagement durable: il y a quelques jours, le millionième téléphone portable collecté pour Mobile Aid a été remis dans un Swisscom Shop de Berne», souligne le nouveau CEO Christoph Aeschlimann.

Que penser? Les efforts de Swisscom semblent en effet en phase avec ces principes prônés par l’ONU et devraient faire réfléchir non seulement ses concurrents, mais aussi l’ensemble de l’économie et aussi le politique. D’aucuns affirment que ce n’est pas suffisant et demandent déjà à Swisscom de pousser ses clients à la sobriété numérique. Pourquoi pas. Mais en tant que citoyens et consommateurs, ne devons-nous pas aussi prendre notre part de de responsabilité?

Xavier Studer

 

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