Dire que le développement de Twint est douloureux est un euphémisme, comme ont pu le constater les fidèles lecteurs de ce blog. En voulant payer hier soir à la Coop, j’ai finalement dû passer par une carte de crédit en NFC depuis mon smartphone… Un mode de paiement clairement plus stable.
Evidemment, cette note se rapproche d’un billet d’humeur. Mais pour que l’on rédige un tel article, il faut avoir essuyé nombre de problèmes, de manière répétée. Et à la caisse de la Coop, ils ne manquent pas dès que l’on brandit Twint! Et ce, même si le détaillant a supprimé presque tout le système reposant sur la technologie Bluetooth. Un autre constat irréfutable d’échec de Twint.
Différents QR codes, Supercard…
Arrivé en caisse, par exemple, on constate parfois que le montant s’affiche au-dessus du QR-Code et parfois pas. Souvent, lorsque le prix de ses courses manque, cela signifie que la transaction va échouer, mais pas toujours. Est-ce un problème technique ou le personnel est-il assez formé? (Il m’est arrivé d’aider des caissières à la Migros…).
La plupart du temps, dans mon cas, lorsque je paie uniquement par Twint, ma Supercard ne passe pas, donc je la produis préalablement sur mon smartphone. Ceci dit, même après avoir supprimé ma Supercard de Twint et l’avoir réintroduit, même constat d’échec. La Supercard a beau s’afficher sur mon smartphone, les points n’apparaissent pas sur le ticket de caisse.
Les partenaires aussi…
Mais il n’y a pas que Twint qui est régulièrement mauvais. Par exemple hier soir, visiblement après l’installation automatique d’une nouvelle version de l’application Supercard, je n’ai pas pu l’utiliser en arrivant à la caisse, car elle m’a demandé mon login et mon mot de passe, que je n’ai pas pris le temps d’introduire par respect pour les clients suivants (Bon, OK, il est désormais sauvegardé dans mon trousseau…) Heureusement, mon application est «Super neuve» (sic)!
Mon commentaire? Imaginez des billets émis par une banque centrale qui ne seraient valables qu’une fois sur dix? Heureusement, Twint et ces applications locales ne sont utilisés que par des autochtones, ce qui limite les dégâts d’image. Peu idéal au pays de la précision horlogère et de la numérisation galopante (parfois avec des décennies de retard…).
Xavier Studer