
Les robots font fantasmer depuis des décennies. TA-SWISS, la Fondation pour l’évaluation des choix technologiques, s’est fendue d’une étude sur cette problématique à l’heure où les algorithmes se font parfois appeler pompeusement «intelligence artificielle»…
«Les robots sociaux peuplent depuis longtemps notre imaginaire. Au cinéma ou dans la littérature, ces machines peuvent se limiter à d’étranges compagnons amenant un décalage incongru. Or, les robots sociaux peuvent aussi susciter des réflexions philosophiques sur nous-mêmes, surtout lorsqu’ils nous ressemblent physiquement ou émotionnellement, parfois à tel point que cela en devient troublant», écrit la Fondation sur son site internet.
Voici les robots tueurs: tout un programme!
«Avec les avancées technologiques de l’intelligence artificielle (IA), de la robotique et le développement de nouveaux matériaux, ce qui relevait purement du domaine de la science-fiction devient désormais une perspective plausible», écrivent très (trop?) positivement les auteurs de cette publication.
Pendant ce temps, outre-Atlantique, on veut déployer des robots présentant la potentialité de tuer pour maintenir l’ordre. La police de San Francisco dispose déjà de robots. Un nouvel amendement lui permet désormais de les utiliser de façon potentiellement mortelle dans certains cas, selon cet article du Courrier International.
Des algorithmes foireux…
Évidemment, ce développement est très controversé en Californie. Lorsqu’on constate qu’une Tesla pouvait encore récemment être perturbée par un homme tenant un panneau stop, comme expliqué ici, on se dit que l’intelligence artificielle n’existe pas pourtant sur des systèmes pouvant mettre en danger la vie d’autrui.
La vérité actuelle, car les choses évoluent très vite, est probablement que les algorithmes consomment beaucoup d’énergie pour des résultats décevants dans la vie de tous les jours. Certains pontes de l’IA estiment d’ailleurs qu’il faut tout reprendre depuis le début. Alors vous pensez bien que le mélange de robots maladroits et d’algorithmes buggés ne peut pas vraiment faire bon ménage aujourd’hui…
Xavier Studer