
DeepL, l’entreprise allemande spécialisée dans la traduction automatique, vient d’annoncer l’extension de son assistant de rédaction DeepL Write au français et à l’espagnol. Ces langues s’ajoutent à l’anglais et à l’allemand déjà disponibles. Ce service ambitionne d’améliorer la qualité des textes grâce à l’intelligence artificielle (IA). Allez-vous choisir le version payante?
L’outil propose des suggestions en temps réel pour améliorer la grammaire, le style et le choix des mots, tout en permettant aux utilisateurs de sélectionner différents niveaux de langage allant du professionnel à l’académique en passant par le décontracté. DeepL met en avant la capacité de son assistant à s’adapter au contexte et au public visé, offrant ainsi une flexibilité appréciable pour les professionnels de la communication.
Une technologie prometteuse, mais à quel prix?
La question de la confidentialité des données reste un point sensible, bien que DeepL assure une protection maximale via un chiffrement de bout en bout et une suppression automatique des textes après traitement. La version Pro, plus onéreuse, offre des garanties supplémentaires en termes de sécurité, ce qui pourrait être un argument décisif, notamment pour les entreprises manipulant des informations sensibles.
Si les fonctionnalités de DeepL Write semblent séduisantes, le coût total de l’abonnement Pro pourrait freiner certains utilisateurs. En effet, pour bénéficier à la fois du service de traduction et de l’assistant de rédaction, il faut compter un minimum de 15,49 euros par mois pour un utilisateur unique, ce qui représente une facture annuelle de quelque 185 euros.
Un outil en constante évolution
DeepL ne compte pas s’arrêter là et prévoit d’ajouter l’italien et le portugais à son assistant de rédaction d’ici la fin de l’année 2024. Cette expansion linguistique témoigne de l’ambition de l’entreprise de s’imposer comme un acteur incontournable dans le domaine de l’IA appliquée au langage.
Malgré les avantages indéniables de cet outil, il convient de rester vigilant quant à la dépendance croissante aux technologies d’IA dans le processus rédactionnel. Si DeepL Write peut améliorer la productivité, il ne remplace pas l’expertise humaine et le sens critique nécessaires à une communication de qualité. Par ailleurs, la facture globale de l’IA générative d’OpenAI (ChatGPT) en passant par Copilot et Gemini et jusqu’à Perplexity, avec les hallucinations en prime, commence à peser lourd!
XS