
Apple ne cesse de peaufiner ses magnifiques MacBook Pro désormais animés par la quatrième génération de puce Apple Silicon. Nous n’avons donc pas résisté à migrer vers un MacBook Pro animé par une puce M4 Pro (avec CPU 14 cœurs, GPU 20 cœurs et Neural Engine 16 cœurs) épaulée par 48 Go de mémoire vive… Début du test.
Pour accélérer la mise en route, comme suggéré par Apple, j’ai restauré une sauvegarde de Time Machine. On retrouve donc son MacBook Pro presque dans le même état que son modèle précédent avec les mêmes onglets ouverts. Remarquable!
Gare aux sauvegardes dans le nuage
Ce qui est un peu moins remarquable, ce sont les difficultés rencontrées avec les services nuagiques comme OneDrive de Microsoft, Google Drive et surtout KDrive d’Infomaniak. Je dois préciser qu’il m’a fallu une bonne dose de patience et plusieurs tentatives d’installation/désinstallation avant d’être certain que tout était bien synchronisé.
Sans entrer dans les détails, il faut savoir que la plupart de ces services sont en partie gérés par macOS. Il faut notamment être particulièrement attentif aux fichiers dans son dossier d’utilisateur et à ceux dans le dossier CloudStorage qui se trouve dans la Bibliothèque.
Nettoyer ses fichiers synchronisés
Une solution est d’effacer le dossier, par exemple de OneDrive en local lorsqu’il n’est pas synchronisé pour éviter d’avoir de mauvais raccourcis. Idem pour Google Drive qui permet lui aussi de conserver tous ses fichiers dans le cloud et de les «streamer» en cas de besoin.
Infomaniak ne fait pas comme les autres et n’utilise pas cette possibilité. KDrive a été le seul service à générer un magnifique chaos et à effacer jusqu’à quasiment tous mes fichiers dans le nuage. Heureusement, j’ai réussi à les restaurer en prenant le dernier état la veille peu avant minuit…
Un nettoyage bienvenu
Ayant déjà connu à plusieurs reprises de sévères problèmes avec KDrive, je ne recommande pas ce service. D’autant plus qu’il ne semble pas fonctionner comme les autres grands services américains. Au passage; aucun problème avec iCloud Drive. Ces péripéties démontrent que nos fichiers ne sont peut-être pas aussi en sécurité que ça dans le nuage.
Pour cette raison, j’essaie de toujours sauvegarder ces fichiers en local sur une machine que je sauvegarde régulièrement, par exemple dans Time Machine. Encore une fois, on constate que ce monde numérique est bien fragile: obsolescence logicielle, des formats, sans parler du matériel, bien que fonctionnant bien, devenant peu à peu inutilisable comme mon MacBook, dernier du genre…
Premières impressions et premiers tests
Bref, jusqu’ici j’ai passé pas mal de temps à faire le ménage. J’ai toutefois pu constater que le clavier reste très agréable et que l’écran LCD de 14 pouces Liquid Retina XDR fait tout son effet avec sa résolution de 3024 x 1964 pixels. Côté connectique les trois Thunderbolt 5 sont à signaler. La TouchBar, en revanche, me manque par rapport à mon MacBook Pro.
En utilisant CapCut, j’ai pu constater l’extrême puissance de la machine. Je procéderai prochainement à des essais depuis Premiere Pro pour juger de la vélocité et des capacités de calcul de ce monstre qui permet d’afficher instantanément n’importe quoi. On est loin de ces machines moyenâgeuses qui nous font perdre un temps considérable tous les jours…
Un premier bilan favorable
A ce stade, je constate encore une fois combien l’utilisation de matériel à la pointe et de logiciels de qualité est important dans notre monde numérique. Trop souvent, on est confronté à des bricolages peu performants et à l’ergonomie préhistorique. Je pense d’ailleurs qu’avant de passer à l’intelligence artificielle (IA), d’aucuns auraient intérêt de se mettre technologiquement à la page.
Bref, on peut aussi déplorer, dans ce registre, l’absence de Wi-Fi 7 sur ce MacBook Pro 2024, heureusement compatible Wi-Fi 6. Grâce au réseau de fibre optique de Salt, on a pu atteindre le Gigabit, ce qui est déjà remarquable. On se réjouit donc de poursuivre le test de ce magnifique appareil taillé pour l’IA générative en local. Nous y reviendrons.
Xavier Studer