Toujours à la recherche de bonnes affaires, Swisscom pense pouvoir consolider son rôle de précurseur dans la technologie en Suisse en rejoignant le Swiss National AI Institute (SNAI). Cette structure, fondée par l’EPFZ et l’EPFL, vise à accélérer la création d’applications d’intelligence artificielle (IA) innovantes, éthiques et adaptées aux besoins helvétiques
À travers ce partenariat, Swisscom souhaite renforcer la position de la Suisse dans le domaine de l’IA, en misant notamment sur la fiabilité et la souveraineté nationale des technologies développées. L’objectif affiché est d’éviter une dépendance excessive envers les solutions étrangères et de placer la recherche suisse au niveau des meilleurs standards internationaux.
Soutenir l’économie helvétique
Le Swiss National AI Institute, lancé en 2024, vise à promouvoir le développement de modèles d’IA en «source ouverte» (open source), comme la création d’un modèle de langage propre à la Suisse. Grâce à cela, le transfert de compétences entre la recherche et le secteur industriel doit s’intensifier.
L’initiative s’attèle aussi à la conception d’ensembles de données fiables et de bancs d’essai pour améliorer la qualité et la transparence des algorithmes. Ces outils sont essentiels pour limiter les biais, garantir l’efficacité des systèmes et s’assurer que l’IA reste une technologie accessible et sûre pour les entreprises suisses, selon un communiqué.
Souveraineté et talent au cœur de la stratégie
Un volet important du projet concerne l’optimisation des infrastructures de calcul, afin de limiter la consommation d’énergie liée à l’entraînement des IA. Cela répond à un impératif écologique et économique de plus en plus présent.
Mon commentaire? Tout ça est évidemment louable. Cela dit, Swisscom ferait peut-être bien de renforcer ses services existants auprès de ses clients qui paient souvent cher des prestations, parfois discutables. C’est même à se demander s’il ne devrait pas se concentrer sur son cœur de métier plutôt, par exemple, que de s’engager sur des domaines qui ne font pas partie de son cœur de métier.
XS
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Se concentrer sur cœur de métier plutôt que de vendre des contrats d’assurance également !
Oh vous savez, les assurances, ce ne sont pas eux qui les gère. Ils ne font que revendre, avec une marge, des contrats d’assureurs existants. Rien de nouveau sous le soleil, ils le font presque tous maintenant. De quoi apporter une plus-value à moindre frais. Mais sinon, je suis d’accord avec vous 😉
C’est une technologie bien trop immature et elle pose plus de problèmes éthiques qu’elle n’apporte de solutions vraiment utiles et viables.
Elle consomme des quantités colossales d’énergie, ce qui est tout simplement inacceptable, aux USA ils veulent développer leur parc électrique, notamment nucléaire, pour alimenter toujours plus de centres de calculs IA ;-(
D’autre part il est à noter que cette « technologie » n’est absolument pas fiable.
Bref tout ceci ressemble plus à une grande mode commerciale lancée en grandes pompes par des entreprises qui ne pensent qu’à lever toujours plus de fonds à se mettre dans leur poches, tel Open IA et Nvidia… Ce genre de gens vendraient leur mère si cela leur rapporterai de l’argent ;-(
Quoi qu’il en soit, personnellement je ne veux pas d’une société déshumanisée gérée par des algorithmes d’IA, non merci !!
Et comme vous le dites très justement, Swisscom ferait mieux de se concentrer sur son cœur de métier, sa mission première qui est de relier les êtres humains vivant en Suisse entre eux… Ils devraient cesser de vouloir réaliser toujours plus de bénéfices ce qui est complètement immoral surtout de la part d’une entreprise appartenant à la confédération.
Les algorithmes LLM (IA) entre dans leur cœur de métier car servent à communiquer entre les machines et humain via les réseaux de Swisscom notamment et bien d’autres réseaux interconnectés avec les données chez Swisscom et ailleurs.