
Sunrise (UPC) décroche pour la deuxième année consécutive la médaille de platine d’EcoVadis, qui se profile dans l’évaluation de la «durabilité» des entreprises. Cette distinction place l’opérateur dans le top 1% des entreprises évaluées à l’échelle mondiale parmi plus de 150’000 sociétés analysées selon ces critères environnementaux et sociaux.
L’entreprise pilotée depuis les Etats-Unis a amélioré sa note globale de 6 points par rapport à l’année précédente, atteignant désormais 87 points sur 100. Des progrès ont été enregistrés dans les quatre domaines clés évalués: l’environnement, les droits humains et du travail, l’éthique et les achats responsables, selon un communiqué.
Des standards internationaux reconnus
Les évaluations d’EcoVadis s’appuient sur des normes internationales, notamment les dix principes du Pacte mondial des Nations Unies et les conventions de l’Organisation internationale du travail. Ces références confèrent une certaine crédibilité aux résultats obtenus par la plateforme américaine.
L’organisme propose des solutions de durabilité pour différentes étapes du parcours des entreprises, de la gestion des risques à l’impact environnemental et social. Ses clients rapportent des gains commerciaux significatifs grâce à leurs bonnes performances en matière de durabilité. Un indice…
Reconnaissance légitime ou greenwashing?
Il est en effet légitime de se demander si ces récompenses reflètent réellement des pratiques durables ou si elles participent à une forme d’écoblanchiment, une tendance où les entreprises embellissent leur image écologique sans actions substantielles particulières. EcoVadis joue probablement un peu avec des institutions internationales prestigieuses pour faire faire briller ses résultats.
En guise de conclusion, soulignons donc qu’il est crucial de rester critique face à ce type de communications. Le concept de développement durable (un oxymore) est par ailleurs régulièrement critiqué, comme dans cet article d’Euro News. Prudence, prudence.
XS
En savoir plus sur Le blog high-tech & telecom de Xavier Studer
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Ah, le greenwashing…
On n’est plus dans la peinture verte, mais dans le badigeon radioactif fluo.
À les lire, Total est un colibri, les compagnies aériennes des écolos à vélo et les SUV des outils de permaculture sur roues.
Chaque campagne publicitaire devient un festival : des familles blondes souriantes dans des prairies photoshopées, des logos repeints en vert chlorophylle et, en petit en bas, les vraies émissions de CO2… qu’on cache mieux que les placements offshore.
Le tout vendu sous le label « transition » : on ne change pas grand-chose, mais on change le packaging et le storytelling (l’art de raconter des histoires). Bref, on continue à brûler la planète mais avec du vernis bio et compostable.
A relever dans le texte: « Ses clients rapportent des gains commerciaux significatifs grâce à leurs bonnes performances en matière de durabilité » Donc ce sont des CLIENTS de EcoVadis, les clients ça paie, ça rapporte des $. On le sait bien, nous sommes tous clients quelque part. imaginez-vous qu’ils critiquent leurs clients au risque de les voir partir? Je pense que leur impartialité doit être mise en doute.