L’intelligence artificielle (IA) révolutionne les habitudes de recherche des consommateurs suisses. Déjà 13% de la population recherche artisan ou entreprises de services directement via des modèles de langage comme Perplexity, Copilot ou ChatGPT, quand l’IA n’est pas directement intégrée à Google, via Gemini!
Cette tendance élève ces IA au même niveau que les médias sociaux pour la recherche d’entreprises locales et de services, selon les auteurs de cette étude. Logiquement, les internautes délaissent peu à peu Google et autres moteurs de recherche pour obtenir directement des réponses structurées. En ce sens, Perplexity est le vrai pionnier du domaine.
Une «lame de fond»
Suivant des résultats sur l’utilisation de l’IA de l’Office fédéral de la statistique (OFS), cette analyse révèle que près d’un Suisse sur cinq a déjà sollicité ces outils d’IA générative pour se renseigner sur une entreprise au cours des 12 derniers mois. Cette évolution est particulièrement marquée chez les jeunes, ce qui préfigure logiquement un changement durable des habitudes numériques.
Selon le même texte, la moitié des sondés prévoit d’utiliser ces modèles de langage pour dénicher des entreprises dans un avenir proche. Pas de doute, une révolution profonde est en route, comme le constate le poussif service Localsearch dans un communiqué de presse commun avec Haute école de Lucerne (HSLU). Investissez dans un bon site internet plutôt que de dilapider des ressources dans de tels «annuaires».
S’adapter ou disparaître
Cette «lame de fond» déferle aussi sur la prise de rendez-vous, parfois fastidieuse. Quelque 40% des sondés envisagent d’utiliser ces IA pour trouver le bon créneau. Dans ce contexte, il est essentiel d’exister sur ces nouvelles plateformes numériques. Une thématique que nous suivons de près dans cette colonne…
Comme nous l’avons déjà écrit ici, il s’agit non seulement d’être référencé par les outils traditionnels comme Bing et Google, mais aussi d’exister dans ChatGPT, Perplexity, Gemini, Copilot ou Anthropic en gardant à l’esprit que les moteurs de recherche ont commencé à référencer internet avant que des agences parfois peu recommandables vendant des services plus ou moins pertinents…
Xavier Studer
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surtout, ne pas rechercher son plombier depuis un moteur de recherche (et encore moins d’un algorithme génératif).
car, le classement est biaisé par la réclame… et que sur le Web, les faux en tous genres sont maintenant légion! alors, le plus simple:
– les locataires: demander à sa régie/son propriétaire l’artisan avec qui elle/il travaille.
– les propriétaires: l’annuaire téléphonique: https://search.ch/tel/