Selon le denier numéro du magasine spécialisé Connect, Swisscom propose le meilleur réseau de Suisse, mais serait désormais talonné par Orange, avec seulement 5% de points en moins. Sunrise est très loin derrière (-19%). Que penser de ces résultats?
Pour commencer, il faut que souligner que les trois opérateurs ont publié soit une page spéciale, comme Orange et/ou des communiqués de presse. Swisscom a été le premier à tirer et Sunrise s’est justifié en fin de semaine dans un texte publié à la hâte…
Swisscom clairement en tête
Concrètement, deux véhicules on sillonné différentes routes de Suisse. Grâce à de multiples équipements techniques, les spécialistes ont mesuré la puissance du réseau dans différents cas d’atténuation de signal, le temps qu’il était nécessaire pour passer un appel, le débit, etc.
Lorsqu’on consulte le tableau final, ci-dessus, Swisscom arrive clairement en tête avec un score global de 440 points. Orange arrive deuxième avec 417 points et Sunrise se positionne avec 356 points seulement en dernière position suisse et en avant-dernière position «germanophone» si l’on tient compte des scores des opérateurs allemands et autrichiens.
Et les zones plus délicates?
Comme ces mesures ont été effectuées sur des routes, cela signifie qu’un test plus large comprenant des zones plus éloignées des principales voies de communication, dans des bâtiments un poil hermétiques aux ondes ou dans certains types de transports publics aurait été moins bon.
S’il est rassurant qu’Orange se positionne aussi bien, je me demande quel aurait été le score de Sunrise qui ne brille déjà pas dans ce classent. Dans son texte de presse, l’opérateur souligne toutefois qu’il a progressé tout en devant absorber plus de trafic, ce qui est vrai.
En attendant la 4 G/LTE
On pourrait aussi s’interroger sur les valeurs obtenues par Swisscom, en progression, mais qui est tout de même dépassé par deux opérateurs germaniques. Cela dit, en lançant le premier son réseau 4G / LTE, il devrait s’assurer de très bons scores dans le prochain test de Connect en 2013.
Au final, on ne peut donc que prendre un tout petit peu de distances par rapport à ce genre de test industriel et automatisé même s’ils donnent une bonne photographie générale de la couverture de nos trois opérateurs à un instant déterminé. L’écart entre le premier et le dernier est par ailleurs inquiétant.
Xavier Studer