Dans un communiqué de presse diffusé lundi, la société lausannoise Asimove, également active en France, explique qu’elle a intégré la solution Easypay de Swisscom pour les micropaiements jusqu’à 100 francs. Les clients mobiles de Swisscom pourront acheter des produits le plus facilement du monde sans devoir entrer login ou mot de passe.
La solution développée par Asimove permet de payer via web mobile sans enregistrement préalable des contenus payants tels que des journaux électroniques, des jeux en ligne ou encore des tickets de bus ou de concerts. Dans des cas simples, son intégration sur un site internet prend environ une demi-journée de travail, précise la société.
Asimove précise par ailleurs que le trafic internet mobile double quasiment d’année en année, grâce notamment à un taux d’équipement en smartphone le plus élevé d’Europe conjugué à des abonnements de plus en plus avantageux. Selon Marc Lamarche, fondateur d’Asimove «il devient évident de proposer un système de paiement simple via mobile, à la fois pour l’internet fixe que pour l’internet mobile.»
Sur la facture
Si l’utilisateur est en 3 G ou en 4 G, il est directement identifié automatiquement grâce à son numéro de mobile, sinon, en Wi-fi, par exemple, le paiement se fait en 3 étapes: le client doit indiquer son numéro de téléphone, entrer le code PIN reçu par SMS puis cliquer sur «acheter». Le débit se fait ensuite directement sur la facture téléphonique Swisscom du client.
Selon Asimove, ce système de paiement ouvre le champ à des paiements e-commerce et m-commerce plus rapides et impulsifs. La société précise que ce système de paiement s’ajoute aisément à d’autres systèmes comme Paypal par exemple. Il est même possible d’ajouter un QR Code à flasher pour que la transaction se fasse en 3 clics, selon Marc Lamarche.
L’idéal pour son journal
Reste la question du positionnement de cette solution par rapport au paiement sans contact de type NFC qui va connaitre un important développement cette année en Suisse, notamment après l’annonce de Six. Dans quelle mesure ne sera-t-il pas plus simple de payer son ticket de bus en effleurant une borne?
Par contre, cette solution déjà implémentée pour acheter des sonneries ou certains contenus osés très rapidement semble des plus prometteuses pour acquérir son quotidien ou de la musique. Le futur du paiement en ligne s’annonce diversifié à côté des grosses solutions mises en place par des géants comme Amazon, Google ou Apple…
Xavier Studer
Cool, mai pour acheter quoi sur le net? Tout est gratuit: news, musique, films…
Dehors.
Solution intéressante, surtout pour acheter d’éventuels tickets de bus. Actuellement, on peut passer par l’application CFF pour acheter des billets communautaires (UNIRESO, MOBILIS, etc…), mais cela reste assez fastidieux.
Mais non jamais, ils ne peuvent pas se faire des couilles en or comme actuellement en ne rendant pas la monnaie, ou par SMS seulement sur billet journalier et pas les petits trajets 🙂
Coup dur pour la NFC qui reste décidément un gadget inutile de plus sur centaines marques qui essaie de nous faire croire qu’ils innovent ou sont en avance sur d’autres…
“Dans quelle mesure ne sera-t-il pas plus simple de payer son ticket de bus en effleurant une borne?”
Payer son ticket de bus avec la puce NFC : hélas, il ne suffit pas d’effleurer une borne pour payer! En effet, 10-15 secondes sont nécessaires pour effectuer une transaction.
J’ai observé cela dans les transports publics (LPP) de Ljubljana. En comparaison, la même transaction effectuée avec une carte à puce rechargeable durent 1 seconde. De plus, les cartes à puce sont vendues à l’automate.
Voyagez et observez vous même les différents modes de paiement à travers le monde !
Ljubljana est un exemple. Le japon en est un autre:
J’ai du mal a voir si ça dure vraiment 2 secondes ou si c’est seulement une seconde…
Et cette vidéo à 2 ans… C’est dingue le retard technologique qu’on a…
Parlons du Japon, car je m’y rends chaque année : j’ai constaté lors de mes séjours sur Honshū, Kyūshū et Hokkaidō que les nippons privilégiaient les paiements cash, aussi bien en ville (Tokyo – Osaka – Nagasaki ou Sapporo) qu’à la campagne. Par exemple dans les transports publics (bus-tramways), le paiement cash s’effectue à la sortie et aucun lecteur NFC n’est installé nulle part..
Cette particularité culturelle m’a toujours intéressé, car je pensais également que le Japon était à la pointe dans le domaine des paiements NFC ou autres moyens sans contact. Cependant, la réalité est tout autre.
Les distributeurs de billets de nouvelle génération supportent le protocole RFID/NFC inclus dans les smartphones, il sera bien plus simple d’avoir une application à la Google Wallet (et Passbook quand Apple incluera du NFC sur ses mobiles) qui s’occupera de tout ceci. Même si le fait que cette solution reconnaisse le numéro de téléphone pour la facturation soit pas si mal (en espérant que ce soit bien intégré au vu des dizaines de possibilités qu’il existe pour spoofer son identité sur un mobile). Les CFF sont en train aussi d’étudier une solution sans fil pour gérer les billets (mais qui elle semble complètement démesurée et un peu trop futuriste). Quoi qu’il en soit, on se dirige vers ces solutions et ça s’accélère, sans doute plus rapidement qu’on aurait pu l’imaginer… l’année dernière seulement! 😉