La Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève (hepia) accueillera le 27 avril la 3e édition de «Fêtons Linux: le libre en fête», avec le soutien du Département de l’instruction publique de Genève. A ne pas manquer dans un contexte où les médias ne parlent souvent que de Microsoft, Google et Apple!
Au menu: conférences de François Elie, philosophe, et de François Marthaler, ancien Conseiller d’État vaudois, démonstrations de graphisme, cours de programmation dès 6 ans et bien d’autres choses encore, selon un communiqué. Différents ateliers sont organisés, notamment pour aider les curieux à installer différentes versions de ce système d’exploitation.
Ci-dessous, un large extrait du communiqué des organisateurs:
Quel est le point commun entre un ordinateur de la taille d’une carte de crédit, un dessin animé en 3D et des drones utilisés par des géomètres? Tous sont motorisés par des logiciels libres! «Fêtons Linux», propose, pour sa troisième édition, de venir découvrir ces projets étonnants, d’écouter des spécialistes et de participer à des ateliers pour petits et grands.
«Fêtons Linux: le libre en fête» propose cette année plusieurs nouveautés, notamment des ateliers de programmation pour les plus jeunes: atelier d’initiation à la programmation dès 6 ans avec le Raspberry Pi (un mini-ordinateur de la taille d’une carte de crédit) et atelier «Programme ton jeu» autour de la carte hepiaLight (matériel libre programmé avec du logiciel libre). Au niveau des logiciels, l’accent sera mis sur le graphisme avec des logiciels libres (Blender, Inkscape, Scribus).
Changements sociaux
«Fêtons Linux» a également invité cette année le projet R-Pod (photogrammétrie sur demande), qui réalise des images aériennes géoréférencées à la demande grâce à des ailes télécommandées. De son côté le prof. Jean-Daniel Nicoud, inventeur du Smaky et de la souris optique, proposera une découverte du monde Arduino.
Au-delà des aspects pratiques, les organisateurs désirent aussi apporter des réflexions sur les changements sociaux qui accompagnent les logiciels libres et l’irruption des nouvelles technologies dans tous les secteurs de la vie. C’est ainsi que l’après-midi verra les conférences du philosophe François Elie, de l’ancien Conseil d’État vaudois François Marthaler, et d’Alain Jacquesson, ancien directeur de bibliothèques et professeur HES.
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Dommage que Linux ne parvienne pas à percer. Le libre c’est la solution pour éviter la tyrannie des géants!
Mmmh ne soyons pas si pessimiste:
Pour les machine de bureau, Ubuntu devient un acteur intéressant pour tout un chacun: Tu as :
– une platforme de jeu avec un des plus gros acteurs : Steam.
– tu peux acheter du Ubuntu chez Dell.
– tu as toute la suite LibreOffice qui te permet de faire ton administration et courrier.
– tu as des navigateurs web « firefox/chrome » qui t’ouvre la voie du contenu web riche.
Pour les systèmes embarqués, la c’est clairement un WIN
– android basé sur du linux
– beaucoup d’élément TV, lecteur BlueRay gui utilise des briques de logiciel libre
Pour le web, là aussi c’est un WIN
– un nombre incalculable de site web sont basé sur du GNU/Linux
Pour les administrations, c’est pas facile:
– le Département de l’Instruction Publique de Genève fait un gros effort pour basculer toutes les écoles primaires et les Cycles d’Orientation sur du libre.
– il y a eu récemment des annonces (Angleterre, France) pour une utilisation plus accrus des logiciels libres
Et comme dit framasoft: La route est longue mais la voie est libre…
attention… Ubuntu n’est pas synonyme de distribution Linux!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_distributions_Linux
Dans l’URL que tu as mentionnée, on voit justement Ubuntu être cité. Que veux-tu dire exactement.
expliqué autrement…
il est tout à fait possible d’utiliser « Linux » (y compris uniquement pour le bureau) sans utiliser la distro précitée, plus proche d’une utilisation à la MacOS que d’un Windows NT.
Quelles sont selon vous les raisons pour laquelle des solutions comme LibreOffice ne prend pas dans nos administrations.
Parce que le libre fait peur à beaucoup. Les utilisateurs craignent de ne pas s’y retrouver par rapport à Office ou alors ils pensent qu’ils ne pourront plus partager de fichier avec des acteurs externes…
J’ai adoré MSOffice quand je l’ai utilisé alors que j’étais étudiant. Mais maintenant, presque 20 ans plus tard, je ne perçois plus quels sont les nouveautés de ce logiciel qui justifie un tel prix.
Comme on le sait, MSOffice s’assurera toujours de rendre les nouvelles version de ces .doc incompatible avec les anciennes. S’assurant au passage que les gens s’achètent une nouvelle édition de leur outil et que les alternatives soient toujours un cran en arrière.
Dès lors, LibreOffice devient la solution qui est tout à fait fonctionnelle, basé sur un format ouvert, stable. De plus de part sa gratuité et son aspect multiplatforme, on est assuré qu’un document envoyé puisse être lu et modifié par un tiers.
Simplement car avec Microsoft, si ça plante, les administrateurs informatiques peuvent toujours dire « ahhh mais moi j’ai pris le standard, pas de ma faute si ça plante, c’est Microsoft ». Alors que s’ils prennent Linux et que ça plante, on leur dira « C’est vous qui avez voulu nous mettre ce système alors que tout le monde est sous Windows, Monsieur, prenez la porte je vous prie ».
La seconde raison est que sous Microsoft, il existe beaucoup d’outils de gestion réseau « facilités ». De même que pour la mise à jour distante des postes, des logiciels, etc. et des milliers de cours qui vont avec
Linux est puissant, on peut aboutir à la même chose, mais cela demande beaucoup plus de travail de la part du responsable informatique, avec des logiciels sont souvent éparpillés (il y a peu de release conçue PME au fond) et avec très peu de cours (surtout en rapport de Microsoft).
Il y a aussi beaucoup d’études qui prétendent (car j’ai des doutes sur leur partialité) qu’un réseau Linux est plus cher à entretenir qu’un réseau Windows. Cf. raisons ci-dessus, ajouté à ceci les cours obligatoires aux utilisateurs car même si c’est ressemblant, ce n’est quand même pas un Windows. On a qu’à voir le drame avec Windows 8 😉
Tout ceci, ainsi que d’autres préjugés, font que Linux a beaucoup de mal à s’imposer. Et puis au fond, avec le changement de paradigme des tablettes et autres réseaux clouds, il n’est même pas sûr que Linux réussisse à s’imposer avant la disparation du PC.
À propos de ton dernier commentaire, savais-tu que le best-seller des laptops sur amazon.com (US). Est… un chromebook
http://www.amazon.com/gp/bestsellers/electronics/565108/ref=s9_dnav_bw_ir01_z?pf_rd_m=ATVPDKIKX0DER&pf_rd_s=center-6&pf_rd_r=0PKZC1ZJ4MR4TBGBXG3N&pf_rd_t=101&pf_rd_p=1500049522&pf_rd_i=565108
Barjot!
En effet, inattendu mais cool 😉 Ce n’est en tout cas pas moi qui pleurerai la disparition de Windows ! Par contre si Google réussit son pari avec chrome, ce sera vraiment un monopole technologique quasi absolu…
à noter également que malgré sa « réputation de plateforme fermée », mac os est assez proche de linux étant basée sur unix (BSD). il est assez facile d’y faire tourner des outils opensource comme le perl, ruby, rails, apache …
@ Cédric BRINER
arguments en faveur de LO (LibreOffice, dérivé d’OpenOffice.org, créé à la suite à l’ouverture du code de StarOffice) un peu légers, sachant que:
– http://www.microsoft.com/fr-fr/download/details.aspx?id=3
– http://office.microsoft.com/fr-ch/word-help/prise-en-charge-du-format-opendocument-dans-microsoft-office-2010-HA101878944.aspx
@merinos … Microsoft ne gère absolument pas l’ODF (ils veulent juste le faire croire) http://fr.wikipedia.org/wiki/OpenDocument#Logiciels !!
La ou on comprend bien l’argument de la pérennité, c’est que la norme OOXML de Microsoft pour office 2007, n’a jamais été mise à jour et comporte déjà des problèmes avec Office 2010 (cf : http://arstechnica.com/information-technology/2010/04/iso-ooxml-convener-microsofts-format-heading-for-failure/ )
@ Sebseb01
ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit…
je répondais simplement à certains arguments de Cédric BRINER en faveur de LibreOffice. 😉