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Test: la 4G/LTE de Swisscom, Sunrise et Orange sur le gril

Dans l'ordre: la 4G de  Swisscom, Sunrise et Orange.
Dans l’ordre: la 4G de Swisscom, Sunrise et Orange.

Il n’est pas aisé de tester les réseaux mobiles des opérateurs. De grands noms se sont cassé les dents à vouloir proposer des palmarès trop définitifs. Ces quelques lignes ne sont que le reflet de quelques jours de surf tels qu’expérimentés sur l’arc lémanique, au demeurant plutôt bien couvert en 4G/LTE.

Et pourtant. J’ai constaté tant chez Swisscom, Sunrise ou encore Orange des situations pas très glorieuses. Des trous de couverture entre Lausanne et Montreux, y compris sur des réseaux plus traditionnels. Quant à la 4G/LTE, elle est effectivement bien développée. De quoi atteindre des vitesses vertigineuses? Test.

Swisscom le bridé!

Le plus difficile est évidemment de tester le réseau du puissant Swisscom, bridé à souhait! En effet, j’ai converti pour quelques jours mon Infinity M à 99 francs par mois pour passer à l’Inifinity XL à 169 francs par mois hors rabais de combinaison Tuto pour surfer à pleine vitesse. Il faut vraiment avoir envie tant les tarifs du géant bleu sont dissuasifs!

Du côté d’Orange et de Sunrise, la bande passante n’est pas bridée par défaut. A peu près n’importe quelle carte SIM permet donc d’atteindre des vitesses considérables, ce qui facilite grandement les choses. Alors peut-on atteindre les 100 voire 150 Mbits/sec proposés en théorie?

Surf confortable

Si globalement les réseaux mobiles 4G/LTE permettent de surfer très confortablement, les débits maximaux que l’on peut atteindre dans la vie de tous les jours sont beaucoup plus modestes.  Les trois captures d’écran ci-dessus résument une quinzaine de mesures effectuées chez les trois opérateurs.

Lors de ces tests effectués au centre de Lausanne, c’est Sunrise, au centre qui s’en est tiré le mieux, suivi d’Orange et de Swisscom. Cette situation est souvent diamétralement opposée en fonction du lieu et du moment où l’on effectue les mesures. Ce tableau en soi ne signifie donc rien, même s’il est très révélateur des débits maximaux que l’on peut réellement atteindre dans la vie de tous les jours. Chez Swisscom, j’ai toutefois réussi à tutoyer les 47 /18 Mbits/sec.

Des réseaux encore faibles

On peut aussi observer que lors des mesures reproduites ci-dessus, les réseaux étaient plutôt faibles en plein centre de la capitale vaudoise. Certes la couverture 4G/LTE s’est améliorée depuis le lancement de cette technologie il y a maintenant de très longs mois, mais souvent les antennes sont à peine visibles des smartphones…

Au final, on constate que les formules les plus chères d’un opérateur comme Swisscom ne garantissent pas vraiment les débits proposés, sauf en matière d’envoi d’information sur la toile. Plus que jamais, il est essentiel de délaisser les formules les plus chères pour se tourner vers des abonnements plus ordinaires. Il est peut-être aussi temps de faire jouer la concurrence entre les opérateurs…

Xavier Studer

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