Le réseau de santé zurichois passe au dossier numérique

  • Dernière modification de la publication :17/12/2014
  • Commentaires de la publication :4 commentaires
Santé suisse: Evita de Swisscom.
Santé suisse: Evita de Swisscom.

La numérisation des données médicales s’accélère. Les patients rattachés au réseau de santé zurichois, qui regroupe 36 cabinets médicaux, ont désormais accès à certains documents de leur historique médical. Une prestation rendue possible grâce au dossier médical électronique de Swisscom, selon un communiqué du puissant opérateur.

A l’heure où la loi sur le dossier électronique du patient (LDEP) doit être discutée aux Chambres fédérales, les prestataires de santé les plus innovants misent d’ores et déjà sur l’échange électronique des données. Evidemment, cela ne va pas sans poser des questions de sécurité ou de protection des données.

Réel suivi du dossier

Evidemment, une telle solution présente de gros avantages. Le patient peut désormais contrôler facilement ce qu’il advient de ses données qui sont toutes centralisées. En l’absence de son médecin, ou si le patient change de praticien, les données restent disponibles malgré tout. La continuité du traitement est ainsi assurée. Un sacré plus!

Swisscom affirme commercialiser des solutions permettant l’échange sécurisé des données sur le marché suisse de la santé. L’entreprise entend renforcer l’efficacité et la qualité du processus en garantissant une transmission sûre des données. L’opérateur souhaite proposer des solutions qui favorisent un comportement plus responsable en matière de santé, permettant à des personnes âgées de vivre de manière autonome.

XS

 

 

Cet article a 4 commentaires

  1. marco

    Techniquement c’est bien, mais si malheureusement un jour vous avez un cancer and co, pas sur que vous ayez envie que toute la planète et l’Etat le sache, car faut pas se leurer, ils y auront accès, officiellement ou officieusement (Snowden, les fiches, nsa, …).
    Alors oui ils le savent deja avec nos cartes d’assurance maladie et la numérisation de nos factures, mais pas aux « commentaires » de notre médecin si c’est un dossier papier, car il faudrait aller sur place le lire, … alors qu’en ligne le renseignement peut stocker le big data et voir plus tard.

  2. Ludo

    C’est une bonne idée. Il faudra juste espérer que les dossiers ne se retrouvent pas public sur le web comme nous avons pu le voir dans un reportage de zone interdite (M6) dimanche dernier. Le médecin avait supprimé le mot de passe pour faciliter l’accès à un stagiaire. Sauf, qu’en ôtant le mot de passe, les dossiers médicaux étaient publics sur le web. Certes, c’est un erreur du médecin, mais l’erreur est humaine…. Et comme l’humain et le maillon faible de la chaîne de sécurité…..

  3. Beat

    Ce qui est très dommage, c’est que c’est un système propriétaire qui est utilisé. Ni le format ni le logiciel ne sont ouverts (et encore moins Libres – Open-Source). Ceci veut dire qu’il sont foncièrement pas sûrs. Ce n’est pas moi qui le dit, mais une sommité mondiale de la cybersécurité, Bruce Scheier: « obscurity means insecurity » – https://www.schneier.com/blog/archives/2014/02/the_insecurity_2.html

    Les pouvoirs politiques devraient imposer des systèmes libres et bien documentés et ne pas permettre de systèmes propriétaires fermés – aussi bons soient-ils – et d’aussi puissants opérateurs qu’ils viennent. Spécialement dans des domaines où la sécurité au service de la protection de la sphère privée est essentielle!

  4. carlos

    Je travaille dans le milieu médical. Depuis quelques années, le dossier du patient est informatisé (demande de la confédération), d’ailleurs le patient ne peut pas refuser que ses donnes soit traites de façon informatique sous peine de ne pas recevoir les soins…
    Autrement, à Genève on a de l’avance sur l’échange de donnes, avec le réseau « e-toile Genève », devenu « mondossiermedical.ch » ou avec le « prism-ge ».
    Beaucoup de soutien de swisscom et laposte sur ces projets, beaucoup d’intérêts financiers derrière…

    Néanmoins comme bien dit les donnés sont facilement accessibles souvent car beaucoup d’utilisateurs ont des mots de passes « 12345 », etc. et les informations dans la base de donne sont immenses, dés les contacts, adresses, gouts, allergies, etc. Dans les mauvaises mains c’est une mine (va d’accord avec ton autre article sur la valeur des donnés)
    Même si la peur qu’on a reste bien fondé, aujourd’hui les assurances ont accès a tout ce qu’ils veulent comme information, et pas besoin de forcer le système puisque tout leur tourne autour…

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