Bonne nouvelle. Grâce à d’importants investissements et peut-être grâce à un début de collaboration technique entre Orange et Sunrise, nos trois opérateurs mobiles proposent des réseaux dont la couverture et les performances sont très proches, selon le test Connect 2014.
A tel point que Sunrise s’est fendu cette nuit d’un communiqué de presse pour déclarer qu’il proposait le meilleur réseau téléphonique de Suisse. Les chiffres de Connect, qui publie comme chaque année sa photographie des réseaux, sont toutefois plus nuancés… Evidemment.
Sunrise et Orange à égalité, après Swisscom
Lorsqu’on consulte les détails de l’étude, disponible à cette adresse, on constate que Sunrise est réellement le meilleur opérateur en moyenne pour passer des appels téléphoniques. Il devance très clairement Swisscom sur ce terrain et Orange qui réalise à peu près le même score que le géant bleu. Chapeau compte tenu de ses moyens limités par rapport à Swisscom!
Le puissant opérateur se démarque toutefois de ses deux challengers sur le terrain des données, si important aujourd’hui. Il est semble-t-il partout le meilleur. Orange ne parvient à mieux se classer que dans les trains, étonnamment. D’autant plus que Sunrise prétendait proposer la meilleure couverture dans les transports publics…
Le moment de changer!
Globalement, ce test est des plus réjouissants. Il montre qu’Orange et Sunrise proposent eux aussi de très bons réseaux. Comme Swisscom, ils obtiennent la note très bien. C’est probablement le moment pour de nombreux Suisses de délaisser les tarifs onéreux de Swisscom et de passer à la concurrence!
C’est peut-être aussi l’occasion de dénoncer la propagande de l’opérateur étatique qui n’arrête pas de pleurnicher pour justifier ses tarifs hors de prix. Ce classement montre que d’autres pays montagneux obtiennent d’excellents scores. Par ailleurs, ses concurrents directs, soumis à la même législation, sont souvent moins chers alors qu’ils ne peuvent pas compter sur des économies d’échelles. Honte à Swisscom d’utiliser aujourd’hui encore dans la presse certains arguments indélicats.
Xavier Studer