Les relations entre les éditeurs de journaux et Google n’ont pas toujours été optimales. Il faut dire que le premier moteur de recherche mondial s’est cassé les dents sur un monde parfois réactionnaire et souvent peu éclairé qui n’a jamais compris que Google amenait gratuitement des clients sur leurs sites internet…
Le géant du web, accusé de position dominante en Europe, soigne donc ses relations publiques. Il a ainsi communiqué jeudi qu’il entamait un partenariat avec la NZZ en Suisse. Pas question d’avoir de mauvaises relations avec le quatrième pouvoir… Et une occasion pour soutenir un journalisme de qualité.
Google et des éditeurs européens ont annoncé cette semaine la «Digital News Initiative». C’est dans ce contexte que la Neue Zürcher Zeitung (NZZ) devient le premier partenaire de ce projet en Suisse. L’objectif de l’initiative est de promouvoir un journalisme de haute qualité en Europe grâce aux technologies et à l’innovation.
Merci Google!
Outre la NZZ, des éditeurs d’Allemagne, d’Italie, de Pologne, d’Espagne et d’autres pays européens se sont joints à ce programme en qualité de partenaires. Selon un communiqué de presse, le programme suscite un grand intérêt. Il est ouvert à d’autres éditeurs et institutions qui s’engagent dans l’industrie des médias afin de soutenir un journalisme de qualité. Plus d’informations sur le blog de Google.
Mon commentaire? Encore une fois, la presse devrait remercier Google pour son apport aux technologies de l’information à la place de le considérer bêtement comme une agence de publicité. A la place de tirer sur le géant de l’internet, certains rédacteurs en chef devraient probablement se remettre en question. J’ai appris la semaine dernière, à ma plus grande stupéfaction, que dans certains titres suisses se voulant de référence, il existait encore des rédacteurs hostiles au web…
Xavier Studer, pionnier de l’information en ligne
Les journalistes ne sont pas tous comme vous, ouvert aux nouvelles technologies. Comme beaucoup de monde qui essayent d’utiliser un ordinateur sans savoir ce qu’ils font, ou ce qu’il peuvent faire.