Toutes les informations et les alertes de la Confédération relatives aux dangers naturels sont disponibles depuis cette semaine dans l’application de MétéoSuisse pour iOS, Android et Windows. Les mobinautes peuvent recevoir jusqu’à dix messages push différents sur les dangers; c’est-à-dire de l’avalanche au tremblement de terre en passant par les orages…
La population peut ainsi être rapidement alertée en cas d’intempéries, crues, dangers d’incendies de forêt, tremblements de terre et avalanches. Les utilisateurs peuvent définir individuellement le niveau de danger à partir duquel ils veulent être informés par une alerte, est-il indiqué dans un communiqué de presse.
Annonces de séismes
Les annonces de séismes éventuellement perceptibles sont automatiquement transmises à l’application et apparaissent sur la carte, mais ne sont pas proposées comme message push. Sur le site internet, les mobinautes peuvent trouver des recommandations générales sur le comportement à adopter, est-il précisé dans ce texte.
Désormais, toutes les alertes de l’Office fédéral de l’environnement OFEV, de l’Office fédéral de météorologie et de climatologie MétéoSuisse, de l’Institut pour l’étude de la neige et des avalanches SLF et du Service Sismologique Suisse SED peuvent être consultées en un coup d’œil. Jusqu’ici cette application permettait déjà de suivre les dangers liés à la grêle.
Gros succès sur internet
Déjà téléchargée plus de 3,6 millions de fois, l’application de MétéoSuisse est l’une des applications mobiles les plus utilisées de la Confédération. Gratuite, elle existe pour iOS, Android et Windows. Elle peut être téléchargée dans les échoppes en ligne correspondantes. Elle est disponible en français, allemand, italien et anglais.
Rappelons que MétéoSuisse fait actuellement de gros efforts pour améliorer ses modèles de prévision. Il vient de renforcer son réseau de stations météorologiques au sol. Parallèlement, il teste un nouveau supercalculateur et les algorithmes associés basés sur un maillage beaucoup plus précis que celui utilisé jusqu’à aujourd’hui.
Xavier Studer