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Montres connectées? Dès 40 francs chez l’horloger en Suisse!

Des montres connectées dès 40 francs à Morges chez cet horloger.
Des montres connectées dès 40 francs à Morges chez cet horloger.

Nombre de fabricants d’électronique prestigieux tentent de faire leur place et de juteux bénéfices sur le marché très dynamique des garde-temps branchés. Souvent ces tocantes sont écoulées à des prix prohibitifs. La preuve se trouve chez le bijoutier comme le montre la photo ci-contre.

Pas besoin d’aller très loin pour acquérir des produits à des prix défiant toute concurrence. Pour 40 francs, il est possible d’acheter à Morges une montre qui permet de compter ses pas, d’afficher son altitude ou la pression atmosphérique, etc. Cette tocante, propulsée par un système maison, est évidemment équipée d’un écran couleur, d’une calculatrice et d’un chronomètre.

Modèles rudimentaires, mais assez complets

A l’aide d’une application disponible sur le Play Store, il est même possible de lui faire remonter en Bluetooth certaines notifications. Evidemment, le tout est assez rudimentaire et la finition potable, mais cela donne un premier indice de la marge colossale que doivent empocher les géants de l’électronique….

Pour huitante francs, on trouve approximativement les spécifications de la montre ci-dessus (sans le baromètre/altimètre), mais avec une carte SIM et un lecteur micro-SD. Cette breloque permet de passer des appels et de surfer en GPRS. Pour huitante francs….

La totale pour 120 francs

Des montres connectées chinoises dès 40 francs.

En déboursant 120 francs chez le même horloger, on obtient un garde-temps qui possède en plus un capteur de fréquence cardiaque. Et dire que la plupart de marques proposent de tels produits (sans carte SIM ou lecteur micro-SD) pour trois ou quatre cents francs!

La démarche de ce bijoutier très branché est dynamique. Elle montre que si certains acteurs du marché de l’horlogerie sont réactionnaires, d’autres sont ouverts d’esprit. Il y a même un côté frondeur à proposer des montres chinoises «no name» dans une si belle échoppe.

Tout espoir n’est pas perdu en Suisse

Enfin, soulignons que les fils de l’horloger semblaient partager le même intérêt, voire une passion identique pour ces montres branchées. Tout espoir n’est donc pas perdu en Suisse, tout particulièrement chez les plus jeunes. Augurons que dame Helvétie échappe à un nouveau naufrage du type quartz!

Si je voulais ironiser, je pourrais dire que nous pouvons dormir sur nos deux oreilles. En effet, nous avons appris récemment que plusieurs acteurs suisses du marché des télécoms et de l’audiovisuel se préparent activement à affronter la révolution numérique. Mieux vaut tard que jamais!…

Xavier Studer

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