Capiteux programme de fidélité que celui du géant bleu. Si vous bénéficiez de Swisscom Priorité, c’est que vous payez chaque mois des factures vraiment salées de plusieurs centaines de francs pour différents services. En contrepartie, l’opérateur vous offre quelques avantages détaillés sur un site spécial. Mais, prenez garde!
En effet, il ne faudrait pas croire qu’en tant que gros client vous allez bénéficier éternellement de ce programme de fidélité. Le puissant opérateur indique bien clairement sur son site qu’«une réévaluation est effectuée une fois par an. Nous nous réservons le droit de modifier à tout moment ces critères», indique-t-il.
Des factures de 380 à 460 francs par mois
Justement, parlons des critères, qui passent par un coquet chiffre d’affaires minimum. Pour un abonné de moins de cinq ans, il faut consommer pour 460 francs par mois, jusqu’à dix ans, votre facture doit atteindre 425 francs par mois pour être éligible Priorité. Enfin après 11 ans, vous pouvez revendiquer ces avantages dès 380 francs par mois. La TVA est toujours incluse, heureusement.
Et que se passe-t-il si l’abonné est recalé? La pilule est parfois amère lorsqu’on est client depuis un quart de siècle. Voici la réaction d’un client qui n’a pas apprécié la décision de Swisscom sous cette forme. Sa réaction en italique ci-dessous.
«Ils auraient mieux fait de ne rien m’écrire»
Fidèle client depuis plus de 25 ans pour le Natel C puis GSM avec des factures mensuelles de plus de 1000.- (à l’époque). Fidèle client de la première heure de Swisscom TV et internet et toujours fidèle. Fidèle client avec mon amie et mes 3 enfants… Quel marketing catastrophique… juste parce que j’ai passé mon abo GSM de Infiniti XL en M. Ils auraient mieux fait de ne rien m’écrire…»
Mais que vaut vraiment ce programme? A chacun d’apprécier en surfant sur les pages spéciales. On y trouve notamment une montre connectée Vector Watch Steele au prix de 299 francs au lieu de 399. Le redoutable opérateur propose aussi des événements exclusifs et des conseils personnalisés.
Xavier Studer