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Résultats de Sunrise en 2016: la rentabilité sur une base de clients stable

Faute de gagner vraiment des clients, Sunrise améliore son identité visuelle...

Faute de gagner vraiment des clients, Sunrise améliore son identité visuelle...

La structure de la clientèle de Sunrise à fin 2016.
La structure de la clientèle de Sunrise à fin 2016.

Sunrise a dévoilé jeudi ses résultats annuels pour l’année 2016. Si l’opérateur renoue avec les bénéfices, il signe également une année marquée par une baisse du chiffre d’affaires, résultat d’une certaine pression sur les prix. Sa base de clientèle stagne toujours à un peu plus de 3,3 millions de clients, tous secteurs confondus.

En observant le graphique ci-contre, on constate que le numéro deux helvétique des télécoms, comme d’autres, possède un fort potentiel de «croissance interne», c’est-à-dire en proposant d’autres services à une clientèle par exemple ne possédant qu’un abonnement de téléphonie mobile.

Croître sur la base de clients actuels

Comme l’expliquait récemment, son CEO Olaf Swantee, peu de clients sont aujourd’hui des unités génératrices de revenus de type quadruple-play, c’est-à-dire utilisant tous les services fixes et mobiles chez l’opérateur. Sunrise possède donc un fabuleux potentiel avec un produit comme One très agressif par rapport aux solutions chères de Swisscom.

Reste que si l’opérateur gagne des abonnements sur le mobile et la télévision, il perd des clients prépayés et gagne moins moins sur le fixe. Cette situation reste étonnante et démontre que même si cet opérateur renoue avec les chiffres noirs, la situation du marché suisse reste totalement atypique.

Perspectives prudentes

Sunrise propose aujourd’hui des produits tous segments confondus à la hauteur des meilleurs, lorsqu’il n’est pas le meilleur, propose des formules mobiles très attractives sur le meilleur réseau et ne parvient pas vraiment à élargir sa base de clientèle… Ce paradoxe se ressent sur les prévisions pour 2017…

L’opérateur basé à Zurich prévoit un chiffre d’affaires en léger recul, compris entre 1,82 et 1,86 milliard de francs. L’EBITDA ajusté devrait s’établir entre 595 et 610 millions, contre 599 millions en 2016. Relevons encore que l’étonnant projet de vente d’une partie de son infrastructure n’est pas abandonné…

Xavier Studer

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