Doris Leuthard met sur pied un groupe de travail afin de se pencher sur le domaine de la téléphonie mobile et de son rayonnement. Sous l’égide de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), il étudiera les outils nécessaires à l’instauration d’un réseau 5G et les risques qui en découlent.
La Cheffe du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) attend un rapport avec des recommandations d’ici à la mi-2019. Ce groupe se penchera également sur les valeurs limites à adopter en la matière en tenant dûment compte du principe de précaution.
Un groupe représentant quels milieux?
Ce groupe de travail est composé de représentants des milieux concernés. Il analysera les besoins de la téléphonie mobile et les risques en matière de rayonnement à court et à moyen terme, notamment dans le cadre de l’introduction de la 5G, selon un communiqué de presse du DETEC.
Paul Steffen, sous-directeur de l’OFEV, dirigera le groupe de travail. Les travaux se feront en étroite collaboration avec l’Office fédéral de la communication (OFCOM), selon le même texte dans lequel la composition exacte de ce groupe n’est pas précisée. Dommage, cela aurait pu être très instructif!
Révision de l’ordonnance
Parallèlement, l’OFEV prépare la révision de l’ordonnance sur la protection contre le rayonnement non ionisant afin de combler les lacunes en matière de réglementation qui pourraient entraver le développement du réseau 5G. Ne faudrait-il pas attendre les recommandations de ce groupe de travail?
Toujours selon le même texte, il s’agit notamment d’introduire une surveillance du rayonnement non ionisant et de fixer une valeur limite pour les installations dont les fréquences sont comprises entre 900 et 1800 MHz. Le Conseil fédéral devrait adopter l’ordonnance révisée au printemps 2019.
Xavier Studer
Des membres venant des protecteurs de l’environnement?
Les fréquences de la téléphonie mobile débutent vers 450 MHz (libération d’une partie du spectre TV) et se terminent bien au dessus des 3 GHz (en dessus c’est le sat), donc ils sont déjà en retard d’une guerre …
voir https://en.wikipedia.org/wiki/LTE_frequency_bands
Osons écrire que ce groupe de travail c’est de l’enfumage politiquement correcte pour faire avaler les couleuvres de la 5G, avec ensuite la sorte de normes et directives « suisses » pour avaliser le toute.
Sur le papier en Suisse c’est « propre en ordre », nous sommes les meilleurs !
Il n’y a pas besoin de protecteur de l’environnement. Juste être un peu malin et pas céder à cause de l’argent. Un micro-onde utilise du 2.45ghz. Et plus la fréquence augmente plus la porté diminue. Il n’y a aucune évolution…