Faut-il craquer pour Photoshop et Premiere Elements 2019? m’interrogeais-je fin 2018. Malgré, les indéniables mérites de cette suite logicielle populaire que j’utilise tous les jours depuis ses débuts, je ne peux que déplorer une certaine légèreté d’Adobe, qui a mis six mois à corriger des bugs paralysants…
En effet, comme je l’écrivais à fin décembre, j’ai été confronté pendant des mois à des plantages ou ralentissements inexplicables sur macOS 10.14. Et ce, malgré plusieurs mises à jour de l’ultime système d’Apple et, de mémoire, probablement un premier correctif d’Adobe!
La fin de six mois d’agacement
C’est donc avec un extrême intérêt que j’ai rapidement mis à jour Photoshop Elements 2019 cette semaine en voyant arriver un correctif de taille, soit la version 17.0 (20190220.m.128867). Tellement important d’ailleurs, que j’ai dû remettre mon numéro de licence pour continuer de travailler avec ce logiciel. Super.
Cette mise à niveau clôt un interminable travail de signalement de mes problèmes. Régulièrement, mais pas toujours après chaque plantage, j’ai inlassablement envoyé à Adobe les rapports générés automatiquement par ma machine. Pendant des semaines… En attendant une solution… Et je n’étais visiblement pas le seul, comme le suggère ce post…
Et voici la pré-obscolesence!
Cet incident est d’autant plus discutable qu’Adobe a lancé à fin 2018 un produit portant le nom de l’année suivante. On peut se demander dans quelle mesure il n’est donc pas l’inventeur de la pré-obscolesence?! Chapeau! Quelle créativité! Mais pour vendre ensuite quel produit? Photoshop Elements 2020? Ou sa suite complète et hors de prix dans le nuage?
Pas sûr. Jusqu’ici je m’étais plutôt forgé une image de sérieux de cette entreprise. Mais là, je dois avouer qu’alors que l’industrie nous pousse incessamment à nous mettre à jour, à acheter les derniers produits, je suis pour le moins désabusé. Et encore plus lorsque je constate que les touches du clavier du MacBook 2016 sur lequel j’écris, déjà remplacé sous garantie par Apple, commencent à nouveau à s’effacer pour cause d’obsolescence, cette fois programmée…
Xavier Studer