25 ans d’Infomaniak: un million de mails, 130 collaborateurs et 20 millions de ventes

  • Dernière modification de la publication :24/10/2019
  • Commentaires de la publication :12 commentaires
Un centre de données Infomaniak.
Un centre de données Infomaniak.

Infomaniak fête ses 25 ans! L’entreprise qui se définit comme le leader de l’hébergement haut de gamme continue de se positionner comme une alternative aux grandes entreprises américaines de l’internet. Visiblement, la formule séduit puisque la société emploie 130 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 20 millions de francs en 2018.

Comme nous l’avons exposé à l’occasion d’une visite de ses locaux, Infomaniak continue de développer des produits qu’elle présente comme succédanés aux services des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) tels que Gmail, Dropbox, Google Drive ou encore WeTransfer. Aujourd’hui ses 130 collaborateurs gèrent notamment plus d’un million d’adresses mail et Swiss Transfer

Voici un petit rappel rédigé par Infomaniak (italique)

Infomaniak voit le jour en 1994 dans une cabane de jardin toute proche du CERN, qui, de son côté, avait mis en ligne la première page web de l’Histoire (1990). Convaincue par le potentiel sans limites d’Internet, la société connecte plus de 40’000 Genevois à la toile dès 1997.

L’entreprise se spécialise ensuite dans l’enregistrement de noms de domaines et l’hébergement de sites Web. Pendant cette période, elle développe le premier service européen de streaming radio sur Internet. Forte de 25 années d’expérience, Infomaniak maintient aujourd’hui son avance et son indépendance technologiques en développant ses propres services cloud.

Boris Siegenthaler (CEO) et Marc Oehler (COO) d’Infomaniak.
Boris Siegenthaler (CEO) et Marc Oehler (COO) d’Infomaniak.

Positionnement local

Boris Siegenthaler, fondateur et CEO d’Infomaniak, explique le succès de son entreprise par sa dimension humaine et locale: «Nous recrutons les meilleurs talents du marché et développons tous nos produits en Suisse, de A à Z. Ce facteur de différenciation nous permet de mettre en œuvre l’une des infrastructures et l’une des technologies cloud les plus efficaces d’Europe».

Marc Oehler, COO d’Infomaniak, ajoute: «Nous investissons 90% de nos bénéfices annuels dans l’innovation. 70% de nos ingénieurs se consacrent en permanence au développement de nouveaux produits et de nouvelles fonctionnalités pour nos utilisateurs.»

Infomaniak veut aller plus loin!

Boris Siegenthaler affirme que: «La Suisse doit renforcer son rôle dans le stockage et la sécurité des données sensibles sur le plan international. En concentrant l’innovation, la maîtrise technologique et son infrastructure cloud localement, Infomaniak amplifie intrinsèquement le rayonnement de la Suisse numérique au cœur de l’Europe».

Le CEO ajoute que: «Le fait de privilégier le développement interne et d’employer une main-d’œuvre locale contribue directement à la souveraineté et à l’attractivité du cloud suisse». Avec une augmentation des effectifs de 50% en 2018 (à Genève et à Winterthour) et la volonté d’acquérir un hébergeur alémanique en 2020, Infomaniak entend s’affirmer comme le leader incontesté de ce marché porteur.

XS

En raison de son positionnement local et écologique, l’auteur de ce blog a choisi d’être hébergé chez Infomaniak…

Les grandes étapes d'Infomaniak.
Les grandes étapes d’Infomaniak.

Cet article a 12 commentaires

  1. Colin

    Il est positif de voir que de tels services existe en Europe. Et c’est vrai que je fais un peu plus confiance à une entreprise suisse qu’américaine qui doit se soumettre à Trump et à la NSA! Mais quelles sont les garanties en matière de protection des données, nos mails par exemple, ils sont bien protégés? Il y a un label pour ça? comme pour le bio ou les trucs ISO?

    1. Kevin V.

      Je ne sais pas si ça répond à votre question, mais Infomaniak est certifiée ISO 27001 (management de la sécurité de l’information), une norme qui “garantit le recensement et l’amélioration continue des mesures de sécurité afin de protéger les données de toute perte, vol ou altération, et les systèmes informatiques de toute intrusion et sinistre.” (cf. https://www.infomaniak.com/fr/hebergeur-ecologique/certificats)

      Sinon, elle est soumise au droit helvétique, notamment à la LPD, ce qui est déjà un gage de confiance en soi 🙂

  2. Henry Dunant

    Si il y’a bien un domaine où la sécurité est difficile à garantir ce sont bien les email qui circulent en clair sur tout le réseau sauf à les crypter de bout en bout. ProtonMail, société Suisse aussi, offre ce service; mais payant évidemment.

    Dans tous les cas bravo et félicitations à Infomaniak pour sa réussite, je me rappel leur début dans la vente de matériel informatique dans l’espace d’entrepôt à la rue du Cardinal Mermillod à Carouge où on vous accueillait avec un tonitruant “Salut, t’as besoin de quoi ?”

    1. Kevin V.

      Sauf erreur, Infomaniak aussi privilégie l’emploi local (et développe tout en interne). Cela dit, merci pour l’info !

      1. infomaniaknetwork

        Nos collaborateurs sont exclusivement basés à Genève et nous avons aussi récemment ouvert des bureaux à Winterthour en Suisse allemande. Nous développons bien l’immense majorité de nos solutions en interne 😉

        1. Clara

          Sauf que vos collaborateurs sont une très grande majorité des frontaliers (plus de 50% de vos collaborateurs), donc pas vraiment local, vous plutôt une boite Française. Embaucher des informaticiens Français ok mais vous devriez au moins exiger qu’ils résident en Suisse pour faire marcher l’économie Suisse. Une boite IT comme Nexthink a Lausanne a plus de 200 informaticiens a Lausanne et quasi aucun frontaliers, oui c’est possible, tous les étrangers de la boite résident en Suisse.

          1. infomaniak

            Bonjour Clara. Nos annonces sont exclusivement publiées sur jobup ou des plateformes suisses. Beaucoup de Français travaillent en effet chez Infomaniak, mais ce n’est pas un choix de notre part. Il y a en effet très peu d’étudiants en informatique à Genève par rapport aux universités et écoles d’Annecy et Chambéry qui sont réputées (ce n’est pas un hasard si la société Ubisoft s’est implantée à Annecy). Beaucoup d’employés suisses ont aussi acheté en France voisine leur maison. Cette situation est propre aux zones frontalières. Dans tous les cas, nous recrutons dans la région et localement, que cela soit à Genève ou Winterthour, où nous avons récemment ouvert un nouveau bureau.

          2. Clara

            J’étais sur le point de lancer une page Facebook afin d’ appeler a boycotter votre entreprise (et contacter des médias Genevois afin de leur faire part de votre politique pro frontaliers)) et j’avoue que le fait que vous prenez la peine de répondre me fait réfléchir. J’apprécie !
            Savez vous que la Suisse compte 2.5 fois plus de développeurs/habitant que la France ? La Suisse fait partie du top 5 mondiale en nombre informaticiens/hab juste derrière la Suède, Finlande et Israël. C’est normal que l’on ait une pénurie informaticiens. La moitié des informaticiens en Suisse sont étrangers (on ne prend pas en compte les frontaliers).
            A Genève il y a 60’000 Français qui résident dans le canton. Si vous leur demandez lors du recrutement de résidez en Suisse, la très grande majorité accepteront. J’en suis moi même l’exemple type (Origine Française).
            Si l’on regarde les profils linkedin des 130 employés d’infomaniak ils viennent presque tous de France et seulement 2 de l’EPFL. Really chocking. Je ne connais aucune autre entreprise IT en Suisse romande qui dénigrent autant les diplômés de l’EPFL/HES au profils des frontaliers Français (soit disant Annecy et chamberry forment de biens meilleurs informaticiens….)
            J’ai parlé récemment avec Pedro Bados, le CEO de Nexthink, un espagnol qui a pour l’ambition de faire de Lausanne une mini silicon valley. 90% de sa R&D est a Lausanne et seulement 10% a Madrid (partie devops/cloud). A longterme ils veulent garder cette proportion. Ils emploient 200 informaticiens a Lausanne et en compteront plus de 300 fin d’année prochaine. Ils comptent moins de 2% de frontaliers. 16% de leurs informaticiens a Lausanne viennent d’Espagne, 12% de
            France, 10% d’Italie, 20% des pays de l’Est de l’Europe., un petit 40% de Suisse (dont une bonne moitié de l’EPFL)…..
            Je préfère une entreprise comme Nexthink qui recrutent dans toute l’Europe font venir les informaticiens en Suisse (et outsource 10% de leur R&D) qu’une entreprise comme la votre qui n’emploie presque que des frontaliers.
            Vous parlez dans la presse en disant que vous recrutez local. Ça me fait bien rire, local en haute savoie pas en Suisse. Sur votre site internet vous avez une belle image de paysage Suisse (lac+montagne), c’est assez risible, vous devriez plutôt mettre le drapeau Français.
            Sur ceux bonne continuation.

        2. Clara

          Avoir des informaticiens Français ne posent pas de problème on en a besoin mais vous devriez exiger qu’ils résident en Suisse. Beaucoup de boite IT le font par exemple ImmunIT a Nyon, Hacknowledge a Preverenges, Geosatis a Ecublens ou Même pictet a Genève. Il y a 400 personnes personnes qui travaillent dans l’IT chez Pictet Genève, ils ont tous l’obligation de résider en Suisse. Pictet, ImmunIT, Hacknowledge, Geosatis… n’ont aucun problème de recrutement, les Français et autres EU résident tous en Suisse.
          On a fait une enquête et vous êtes l’entreprise IT a Genève (hors ESN) qui emploient le plus de frontaliers. C’est un choix de votre part. Plus simple d’employer des frontaliers un peu moins payés que des profils qui sortent de l’EPFL.
          Lausanne est le 2ième plus gros HUB IT en Suisse après Zurich. Vous devriez y implanter un bureau, vous pourrez recruter des jeunes diplômés EPFL. Aller demander a PIX4D, Nexthink… elles n’ont aucun problème de recrutement (et quasi aucun frontaliers). Nexthink a recruté 80 informaticiens a Lausanne (PIX4D une quarantaine). ces 12 derniers mois sans aucun problème,
          Ma femme (Genevoise) qui est diplômé syscom (maths+info) a l’EPFL serait ravie de travailler dans une boite comme la votre si vous aviez un bureau a Lausanne. Les étudiants de l’EPFL (Suisse, Français et autres) se sont attachés a Lausanne et pour la plupart n’ont franchement pas envie d’aller a Genève).
          A bon entendeur. Personnellement je n’utilise pas vos services a cause de votre préférence envers les frontaliers. Et je ne suis pas le seul autour de moi. Je vous souhaite quand même bonne chance dans votre aventure.

          1. infomaniak

            Merci pour votre vigilance et votre bienveillance envers notre société.

            Nous allons continuer à nous développer à Genève et à Winterthour pour le moment et nous essayons à notre niveau de soutenir et développer la formation des étudiants comme vous pouvez le voir dans cet article d’aujourd’hui (https://www.letemps.ch/economie/etudiants-informatique-ignorent-leurs-talents) et sur notre blog (https://news.infomaniak.com/partenariat-epfl-ecole42/).

            Par ailleurs, nous réalisons 40% de notre CA avec la France et la Belgique principalement. Nos ingénieurs français paient leurs impôts à la source en Suisse, et ces 40% de revenus supplémentaires réalisés en Europe représentent plusieurs millions qui retournent en Suisse où nous sommes basés. Contrairement à certaines entreprise que vous citez qui délocalisent progressivement leur développement en dehors de Suisse et emploient de plus en plus de sous-traitants à l’étranger pour assurer leur développement en interne, Infomaniak ne réalise pas d’optimisations fiscales (https://news.infomaniak.com/transparence-en-matiere-de-fiscalite/).

            Vos suggestions et remarques ont été transmises et seront discutées au sein de la direction. Merci encore pour vos retours et votre temps.

          2. Anne Onyhm

            @Clara: Votre argument paraît bien inspiré mais j’ai l’impression que vous n’avez pas inclus les moyens à disposition de l’entreprise dans votre analyse. L’article mentionne un chiffre d’affaires de 20mio. pour 130 employés. Partons du principe qu’Infomaniak se fait tout offrir et ne paie rien pour ses locaux, ses serveurs, ses centres de données, ses lignes de communication, ses activités de recherche et développement, etc. Rien. C’est illusoire mais pour le plaisir de l’exercice, admettons. Admettons également qu’ils n’emploient pas de femmes (pour éviter les congés maternité), ni de suisses (pour éviter de compléter l’APG lors des services militaires) et que des gens en excellente santé (qui ne tombent jamais malades). Finalement, admettons qu’ils ne paient aucun impôt.

            Dans ces circonstances particulièrement illusoires, cela nous donne un revenu par collaborateur d’environ 150’000.-/année (20mio. divisés par 130 personnes).

            De ces 150’000.- doivent encore être déduites les assurances du personnel (admettons que les assurances soient offertes), les charges sociales (AVS, AI, APG, AF, AC, LM, LPP, LAA), et les congés payés (fériés, vacances, etc.) ce qui nous donne une « charge » moyenne de 40%. Il nous reste 90’000.- de salaire brut.

            Si ce revenu convient parfaitement à votre femme diplômée syscom de l’EPFL, pour qui la contribution sociale et environnementale d’Infomaniak semble relever de la plus haute importance, je pense qu’Informaniak se feront un plaisir de l’accueillir pour un entretien. Et si elle a des amis genevois qui ont étudié à l’EPFL qui seraient satisfaits d’u tel revenu annuel, je suis sûr que leurs candidatures seront plus que bienvenues!

            Votre argument est similaire en tous points à l’accusation fréquemment portée contre de nombreuses familles suisses, accusées d’être des « traîtres » parce qu’elles font leurs emplettes de viande au supermarché côté France. Donnez-leur 2’500.- de revenu en plus par mois, vous verrez qu’elles iront probablement acheter leur viande séchée chez Coop.

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