Les smartphones sont devenus de vrais caméscopes pour le grand public. En fonction des modèles, certaines options sont disponibles ou non et la qualité est plus ou moins au rendez-vous. Découvrez notre test vidéo 4K ainsi que quelques constats et remarques…
Pour commencer, comme je l’ai écrit ici, un test vidéo est par nature plus complexe qu’un test photo. Le dispositif ci-contre illustre les moyens que nous avons utilisés pour arriver à nos fins. Mais ce n’est que la pointe de l’iceberg!
Délicates comparaisons
Outre les questions de cadrage elles aussi déjà évoquées dans ce texte, nous avons été confrontés à différents problèmes de formats ou de codages. Nous avons au maximum privilégié le 4K à 60 images par seconde pour une meilleure comparabilité, mais ce n’est pas toujours aussi simple…
Sur Samsung, par exemple, si la super-stabilisation est activée, la résolution passe en Full HD sans message clair à l’utilisateur. Par ailleurs, même sur Android, la configuration des options n’est pas toujours la même, ce qui complique les réglages. Et on ne parle pas des potentialités de HDR 10, parfois proposées, souvent grisées, etc. Nous avons donc systématiquement choisi le mode de fichier le plus compatible.
Le problème des ralentis
Parfois, on navigue un peu à l’aveugle, comme pour le choix des ralentis. Et il arrive qu’on ne puisse pas faire tout à fait ce que l’on souhaite suite à différentes limitations du constructeur, comme le Samsung Galaxy S20, où j’ai dû renoncer au mode de ralenti le plus performant, mais qui choisit lui-même la séquence à ralentir, comme chez Huawei. Les modes par défaut sont toujours privilégiés.
Au final, le test vidéo ci-contre, qui reproduit quatre séquences de résolution Full HD quand on visionne la 4K sur YouTube est assez instructif. Pour bien l’interpréter, il faut s’intéresser à la netteté (notamment dans le feuillage), aux capacités de stabilisation, de colorimétrie, etc. Faites-vous votre propre opinion.
Xavier Studer
