Les smartphones sont incontournables dans nos vies, sauf pour certains réactionnaires, qui menacent le bon fonctionnement de notre société numérisée. Quatre clients Digitec et Galaxus sur dix, par exemple, passent des commandes à l’aide de leur mobile. Et la tendance est à la hausse. Mais jusqu’à quand sans 5G?
La pandémie de coronavirus a donné un essor sans précédent aux achats en ligne. Et de plus en plus d’honnêtes et respectables citoyens utilisent leur smartphone pour faire leurs emplettes en ligne, sans parler du reste… En quatre ans, la part des clients de la star de la vente sur internet est passée d’un à quatre, selon ce texte. Il faut dire que sur certains sites web, cette portion est encore beaucoup plus importante.
Un contexte délétère
Alors que les banalités les plus extravagantes sur la 5G font encore leurs choux gras sur le boulevard et que le débat en reste à des «impressions» sans fondement scientifique, c’est-à-dire au ras des pâquerettes, il faut relever que ces réactionnaires menacent le fonctionnement de notre démocratie et de notre économie. Quand on voit de pseudo «enseignants» voulant imposer à tout prix leur point de vue égoïste sans aucun argument valable, on s’interroge…
Après n’avoir été que trop écoutés par des autorités communales et cantonales qui ont parfois pris des mesures clairement anti-démocratiques, ces groupuscules passés maître de la propagande sur les médias sociaux continuent de défier l’immense majorité de la population, qui peut encore utiliser son smartphone aujourd’hui dans d’excellentes conditions. Compte tenu de l’évolution de la demande, ce ne sera probablement bientôt qu’un souvenir sans la 5G.
Un électrochoc nécessaire?
C’est d’ailleurs à se demander si cet électrochoc n’est pas nécessaire. Lorsqu’il faudra s’y reprendre à plusieurs reprises pour télécharger ses courriels et que la visioconférence ne sera plus qu’un lointain souvenir, la population pourra toujours aller remercier les complotistes et autres réactionnaires, qui n’ont actuellement aucun argument valable scientifiquement.
Une réglementation très contraignante garantit en effet la sécurité de la population selon des normes plus strictes que celles généralement préconisées au niveau international. Un principe de précaution fort est donc en place. Lorsque l’économie souffrira de réseaux télécoms qui seront clairement en retrait par rapport à ce qui se fait ailleurs, il n’y aura évidemment plus personnes du côté des réactionnaires et des complotistes pour payer la note. A méditer.
Xavier Studer
PS.
L’auteur ce ces lignes, père de deux garçons, souhaite le plus vivement du monde que des normes strictes en matière de rayonnement non-ionisant protègent efficacement la population, selon le principe de précaution en vigueur. Évidemment, si le consensus scientifique devait évoluer, dans un sens ou dans l’autre, il faudrait adapter les normes en conséquence.