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Free relance le débat sur le subventionnement des smartphones

Et voici Free Flex pour financer son mobile...
Et voici Free Flex pour financer son mobile…

En pleine urgence climatique, il n’est probablement pas très judicieux pour un opérateur télécoms de favoriser coûte que coûte le renouvellement du parc de smartphones. En France, Free s’inscrit dans cette tendance en «réinventant» le financement d’un nouvel appareil…

Après une campagne de teasing axée sur la transparence mettant en scène rien de moins que Xavier Niel, fondateur de Free et propriétaire de Salt, le trublion hexagonal des télécoms a lancé sa nouvelle formule «Free Flex». Selon l’opérateur, il devient ainsi possible d’acquérir un smartphone en étalant son prix sans aucun frais, grâce à la location avec une option d’achat.

Le prix réel du smartphone

Free estime qu’il s’agit de la solution idéale pour accéder au combiné intelligent de son choix en gardant un forfait sans engagement. Les forfaits mobiles Free restent au même prix et les mensualités du forfait sont distinctes de celles du mobile, selon un communiqué de presse de l’opérateur français.

Free précise que l’abonné peut acheter son mobile à tout moment. Au bout des 24 mois, il peut le restituer ou bien sûr en devenir propriétaire. Free souligne que le prix du mobile est étalé sans aucun frais sur 24 mois. En cas d’achat, on ne paye pas son mobile plus cher que son vrai prix, précise encore l’opérateur. (Reste à savoir ce qu’est le vrai prix…).

Un coup de communication bien vu!

Free précise encore que tous les téléphones mobiles restitués sont reconditionnés ou recyclés. Il souligne aussi que cette offre n’incite pas au renouvellement anticipé du combiné, car l’abonné bénéficie pour son forfait au prix Free qui est le même avec ou sans téléphone. Déjà une première étape vers un peu plus de durabilité?

Free signe visiblement un beau coup de communication qui ne résout pas tous les problèmes, mais constitue un premier pas dans la bonne direction. La balle est dans le camp des consommateurs et des constructeurs qui sont amenés à faire le maximum pour faire durer les appareils, les recycler et les concevoir en ce sens. Il reste vraiment encore beaucoup à faire…

A méditer en passant: quand on imagine le recyclage des quelque deux tonnes d’un Tesla bardée d’électronique et de batteries truffée de métaux, on se dit qu’on n’est qu’au début des problèmes… La mobilité électrique? En bonne partie de la poudre aux yeux, même en faisant abstraction de l’origine de l’électricité utilisée!

Xavier Studer

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