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Télécoms: la menace de la pénurie d’électricité en hiver…

Les télécoms sont devenus essentiels.
Les télécoms sont devenus essentiels.

Les télécommunications sont devenues essentielles au bon fonctionnement de notre société, comme l’a souligné la pandémie de coronavirus. Hélas, en raison de différents facteurs, la Suisse ne peut exclure une pénurie d’électricité pendant l’hiver, comme le relèvent différents offices fédéraux.

Selon l’Office fédéral de la communication (OFCOM), une pénurie d’électricité à long terme est le plus grand risque auquel la Suisse est exposée. Le scénario de l’Office fédéral de la protection de la population se fonde sur une réduction de l’approvisionnement d’électricité de 30% durant plusieurs mois d’hiver. Il est supposé qu’un tel événement pourrait se produire une  fois tous les 30 à 100 ans, et pourrait ans et pourrait causer des dommages de l’ordre de 100 milliards de francs suisses.

Stratégie spécifique pour le mobile

L’OFCOM publie sur son site internet des rapports qui précisent les mesures envisageables pour maintenir les services de télécommunication essentiels pendant une pénurie d’électricité et indiquent les coûts et les effets de telles mesures. Le maintien du réseau mobile est explicité dans un rapport spécifique.

Ce deuxième texte se conclut par une recommandation. «S’agissant du renforcement des réseaux de radiocommunication mobile, une stratégie en deux phases est recommandée. Dans un premier temps, il convient de garantir l’accès aux services d’appels d’urgence sur les réseaux mobiles aussi en cas de pannes du réseau électrique. A plus long terme, le but est de garantir une couverture nationale en services mobiles vocaux et de données».

Différents scénarios

Les mesures de sécurité actuelles ne permettraient pas de faire face à une pénurie de long terme. Différents scénarios sont donc exposés dans le rapport, comme l’utilisation de génératrices diesel d’appoint. Différents problèmes sont toutefois évoqués, comme celui des autorisations nécessaires pour pouvoir mettre en place de telles installations, sans parler des coûts…

«Selon les estimations, les coûts mensuels supplémentaires des différentes variantes s’élèvent entre 30 et 70 centimes par abonnement et par mois. Vu que tous les exploitants de réseaux mobiles doivent remplir les mêmes exigences, aucune distorsion du marché du fait de la prise en charge des coûts par ces derniers n’est à craindre», tempère toutefois le rapport.

Xavier Studer

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