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Nouvelle alternative d’Infomaniak aux géants du Web avec 35 Go gratuits

Infomaniak relance son offre alternative.
Infomaniak relance son offre alternative.

L’hébergeur genevois Infomaniak persévère dans sa volonté de se frotter à Google, Microsoft, voire Dropbox et autres géants d’Outre-Atlantique. Il complète son offre pour stocker ses documents, ses photos et gérer ses courriels, rendez-vous et vidéoconférences. Le tout sur des serveurs installés en Suisse et indépendants du Patriot Act!

Cette nouvelle offre globale est proposée à l’adresse Etik.com, ce qui est déjà en soi tout un programme. Selon ses pères, ce produit comprend 15 Go pour stocker, partager et collaborer en ligne et 20 Go pour son adresse électronique. Bien, mais pourquoi pas un espace global pour tous ces services?

Toujours plus

Mais qu’y a-t-il donc de plus? «Un an après avoir lancé son adresse email gratuite avec 3 Go de stockage kDrive, Infomaniak élève l’espace dédié aux fichiers à 15 Go alors que les thématiques de la souveraineté des données et du respect de la vie privée sont au cœur de l’actualité», souligne l’entreprise dans son communiqué.

«Cette offre inclut un service de stockage collaboratif qui permet d’éditer des documents Word, Excel et PowerPoint en ligne, une solution de visioconférence illimitée, une messagerie électronique complète avec la synchronisation des contacts et des rendez-vous ainsi qu’un service de transfert qui permet d’envoyer jusqu’à 50 Go», poursuit l’entreprise.

Le vent en poupe

Infomaniak peut se permettre d’offrir ces services, car il est en pleine expansion et veut se développer encore… Active depuis plus de 25 ans, la société affiche une croissance de son chiffre d’affaires de 40% en Suisse alémanique. Elle utilise exclusivement de l’énergie renouvelable, compense ses émissions de CO2 à double et s’engage à ne pas intégrer de la publicité ou d’analyser les données des utilisateurs, selon le même texte.

Mon commentaire? Tout cela arrive à point nommé pour se défaire en partie de notre dépendance de grandes entreprises implantées dans des pays aux législations parfois très différentes des nôtres. Dommage qu’il n’existe pas un label international pour certifier tous ces efforts en matière de protection des données et d’intégrité. Un cas pour le Digital Trust Label?

Xavier Studer

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