Site icon Le blog high-tech & telecom de Xavier Studer

Ericsson communique sur la nouvelle version de la 5G…

 

Ericsson et Swisscom partenaires sur la 5G.

Comme je l’ai évoqué dans cette colonne au moment de l’arrivée en Suisse de la 5G, cette technologie se présente pratiquement sous deux formes. Dans une note de blog publiée récemment, Ericsson rappelle habilement qu’il existe non seulement une 5G en mode non autonome ou «non standalone» (NSA), mais aussi un mode indépendant ou «standalone» (SA)… pardon?

Comme le souligne l’équipementier partenaire de Swisscom, la majorité des premiers déploiements des réseaux 5G ont été mis en place en mode NSA. Concrètement, cela signifie que ces réseaux 5G s’appuient sur l’infrastructure 4G existante. L’idée est de bénéficier de la couverture 4G. Les opérateurs rajoutent certaines fonctionnalités nécessaires à la prise en compte du nouveau standard 5G. Ce raccourci a rendu la commercialisation de la 5G possible dès 2019. Mais…

La «vraie» 5G devrait débarquer…

Mais, il y a un mais! En effet, ce déploiement ne permet pas de bénéficier de toutes les potentialités de la 5G, ce qui explique notamment parfois des résultats pas aussi en rupture qu’on pourrait le pense, notamment en matière de latence, c’est-à-dire de réactivité du réseau, pour faire simple.

La 5G en mode standalone ou SA, est une 5G qui fonctionnera «toute seule» sans s’appuyer sur l’infrastructure 4G existante. C’est donc l’option définitive et de long terme pour la 5G, relève Ericsson. Pour y arriver, différentes contraintes techniques devront être remplies. Le cœur de réseau devra être 5G, et évidemment, il faudra que les terminaux soient compatibles..

Plus réactive avec de grandes potentialités…

Cette nouvelle 5G fournira une meilleure prise en charge de tous les cas d’usage et libérera la puissance de la technologie mobile de nouvelle génération, estime Ericsson. Il cite évidement des temps de réponse plus rapides, mais aussi la possibilité de mettre en place du network slicing, c’est-à-dire des «tranches» de réseaux pour faire simple.

Cette potentialité permet de découper un réseau en morceaux virtuels personnalisés pour prendre en charge des cas d’usage spécifiques ou des utilisateurs différents. Par exemple, des joueurs intensifs qui auraient besoin d’une expérience à très faible latence, une application industrielle avec un entrepôt distant ayant des milliers, voire des millions de capteurs le tout sur un seul et même réseau. Sans parler des transports. Bref, une très importante opportunité commerciale permettant de garantir une certaine qualité de service…

Et en Suisse? Du côté de Swissom, on indique qu’on «planifie et teste la 5G standalone, mais nous ne pouvons pas encore donner d’informations sur des détails concrets. Elle est la prochaine évolution et renforcera encore les avantages existants: consommation de batterie plus faible, temps de latence plus court, vitesse plus élevée et capacité plus importante. Elle apportera de nouvelles fonctions importantes pour les clients», selon la porte-parole Alicia Richon.

Xavier Studer

Quitter la version mobile