Une certaine lutte idéologique a cours depuis plusieurs années contre de multiples entreprises technologiques américaines, soit les GAFAM, pour Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft. Ponctuellement, la question des logiciels libres, comme alternative, refait surface. Une doctorante de l’EPFL relate son intéressante aventure…
«Pour moi, tout a commencé comme un défi personnel, explique la chercheuse. J’ai changé d’ordinateur au début de ma thèse, passant de Mac à PC, et là, j’ai eu envie d’opter pour le système d’exploitation Ubuntu (GNU/Linux) à la place du traditionnel Windows. J’avais déjà un fort intérêt pour la programmation et je ne voulais plus être une utilisatrice passive», relate Anaïs Ladoy, doctorante au Laboratoire de systèmes d’information géographique (LASIG) de la Faculté de l’environnement naturel, architectural et construit (ENAC).
Importantes économies
Selon le communiqué de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), elle s’est fortement appuyée sur un annuaire mis en place par l’ancien responsable informatique de l’ENAC. Dans le cadre d’un processus de géocodage, qui vise à trouver les coordonnées géographiques correspondant à une adresse, elle a privilégié les bases de données fédérales (geo.admin.ch) ou participatives (OpenStreetMap) à la place des services proposés par Google. Cool!
En 2021, son travail a été utile au canton pour identifier les régions où la population, par manque d’information ou faute d’accessibilité, présentait un taux de vaccination contre le Covid-19 inférieur à la moyenne suisse. Le choix d’utiliser un système d’information géographique libre s’est alors révélé pertinent lors de séances de crises avec le canton de Vaud. En effet, le logiciel propriétaire équivalent coûte plus de 10’000 francs par année.
Questions ouvertes
Cet exemple est des plus intéressant tant les potentialités offertes par les logiciels libres sont importantes, voire illimitées! Il faut toutefois souligner que nombre d’administrations dans le monde entier et à tous les niveaux ont parfois choisi de migrer vers Linux et le logiciel libre et souvent ont fait machine arrière pour de multiples raisons…
Parmi les difficultés à ne pas négliger: les utilisateurs. En effet, à chaque fois que j’ai testé des logiciels libres, j’ai été confronté à des difficultés plus ou moins importantes nécessitant des investigations plus ou moins fouillées. Formé sur les solutions propriétaires qui généralement fonctionnent et son accompagnées d’un support, l’utilisateur, s’il n’est pas « un croyant » doit donc être accompagné… restent encore d’autres difficultés évoquées par l’EPFL…
A méditer dans notre société de l’information beaucoup trop dépendante d’outils de traitement et de composants développés par des sociétés américaines, qui sont aussi les championnes des algorithmes et des systèmes les faisant fonctionner, alors que l’on continue de bricoler en Europe avec 20 ou 30 ans de retard, puisqu’on “numérise”…
Bonne chance!
Xavier Studer
Pour donner du souffle à de vieux PC, J’ai déjà tenté plusieurs fois linux (plusieurs variantes), mais je me suis malheureusement heurté au problème de driver qui empêche d’activer la carte son, la sortie TV ou le wifi…
En cherchant bien sur internet, j’ai toujors trouvé une solution quelque part.
Du wifi sur un Pentium 486 par exemple ? Il ne faut tout de même pas exagérer. En revanche, grâce à Linux, le Toshiba Satellite L750, dont ma femme voulait se débarrasser, s’est métamorphosé en une vraie foudre de guerre. Après aussi l’ajout de la RAM et le remplacement par un disque dur SSD… Le monstre qui avait déjà un quad-core à 2.8 Ghz n’a rien à envier ni au nouvel ordinateur Acer de ma femme qui a effectivement l’air très joli, ni à beaucoup des machines en vente aujourd’hui ! Je realise les simulations les plus exigeantes en un temps éclair… Jamais je ne mettrai plus mes pieds chez Microsoft et compagnie.
J’utilise Ubuntu tous les jours pour travailler et j’en suis ravi. Je reconnais que passer de Windows àLinux n’était pas une chose facile, j’étais habitué à travailler avec Windows depuis toujours.
L’installation de base de Ubuntu vient avec tous les outils de base indispensables. On peut utiliser libre office par exemple
Simplement choisir ses outils de recherche, de plateformes alternatives pour la bureautique et autres dans le playstore avec un Chromebook. TAnt que le navigateur chrome reste dans l’appareil et encore…, tout le reste est au choix du proprio. Faut tester liberté totale. Un petit voyage en France pour acheter un Chromebook de 500 Euros environ, car ici en Suisse, pour les Chromebook on est des vaches à lait…25 à 30 % plus cher.
je suis sous linux depuis 2001, c’est windows que je trouve pas simple et pas ergonomique, surtout la version 11.
Après j’ai la chance de pouvoir bosser sous linux au taf (je suis sysadmin de serveurs sous linux).
Sur mes postes de travail j’utilise de l’ubuntu lts du moment.
Sur serveur, ça dépend c’est essentiellement du Debian, dans les vm ou les containers ça dépend de l’applicatif qui y tourne.
Par exemple dans le domaine (les ad sont en windows server 2019 et les serveurs de fichiers samba sont sous ubuntu 20.04, 160 postes windows).
Cet article a au moins le mérite de démontrer une chose: il faut être doctorante à l’EPFL ou administrateur systèmes pour être en mesure de passer aux logiciels libres plus ou moins efficacement. Ouf, ça concerne au moins 0,012 % de la population, Microsoft a du souci à se faire!
@Picsou621, je suis sûr que vous avez acheté des actions Microsoft ^^… Ce que cet article montre, c’est que le logiciel libre n’est pas un gadget ou une lubie mais bel et bien un outil de travail puisque même des chercheurs travaillent avec… et souvent plus efficacement qu’avec son équivalent propriétaire. Alors oui, comme on a une approche pragmatique on se concentre sur l’utile et pas le vernis et les paillettes qui font vendre … D’ailleurs Microsoft a compris qu’il y avait du souci à se faire, puisque la firme de Redmond a racheté Github (LE plus grand site d’hébergement de code source) et mise désormais à fond sur l’open-source… on peut même utiliser SQL Server sous Linux! Donc je pense que vous devriez élargir votre horizon plutôt que de vous accrocher à des vérités toutes faites. Abe
à noter qu’…
– il est possible d’utiliser GNU/Linux avec des logiciels propriétaires
– et qu’il est possible d’utiliser Windows avec des logiciels libres
en parlant d’EPFL, un annuaire vraiment sympa: https://www.jdbonjour.ch/logiciel-libre/
attention avec Ubuntu, car cette distribution a un point commun avec macOS, un pare-feu… désactivé par défaut! https://doc.ubuntu-fr.org/pare-feu
et pour les adeptes du Mac passant par là: https://www.securitemac.com/firewall-mac
Voilà comment configurer le firewall sur Ubuntu : https://www.digitalocean.com/community/tutorials/how-to-set-up-a-firewall-with-ufw-on-ubuntu-20-04
On comprend vite pourquoi ce n’est pas accessible, hormis aux geeks passionnés ou aux professionnels de l’IT. Je ne parle même pas d’IPTABLES, ufw étant réservé aux débutants.
Un bon exemple d’excellent logiciel open source sous PHP est Nextcloud. https://github.com/nextcloud
A la base, c’est un outil cloud concurrent de Dropbox, Google Drive, etc…. Aujourd’hui, le produit a bcp évolué avec les plugins, à tel point que le site officiel de Nextcloud parle d’alternative à Microsoft Office 365. https://nextcloud.com/compare/
L’immense majorité des hébergeurs qui proposent du cloud ont simplement installé Nextcloud sur un server et modifié le thème de Nextcloud aux couleurs de la société. Tu peux aussi intégrer OnlyOffice, une alternative à Microsot Office, dans Nextcloud. Voilà comment vendre une alternative crédible à Office 365 avec un minimum de travail technique.
Nextcloud est super cool. Il permet aux PME d’offrir une alternative sérieuses aux GAFAM, avec notamment des datas localisées en Suisse par exemple.
En étant libre et populaire, Nextcloud bénéfice aussi d’un suivi de sécurité via CVE* : https://www.cvedetails.com/vulnerability-list/vendor_id-15913/product_id-36804/Nextcloud-Nextcloud-Server.html Les failles de sécurité sont donc très vite corrigées, pour autant que l’hébergeur maintiennent Nextcloud à jour.
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Common_Vulnerabilities_and_Exposures
Voilà un bon exemple de logiciel open-source largement utilisé.
Essayez la
https://linuxmint.com/
https://linuxmint-user-guide.readthedocs.io/en/latest/index.html
Trop compliqué Linux, une bonne distribution pèse son poids aussi. Tout le Monde ne peut se satisfaire de PupiLinux ou autre, moins d’1 go. Parfois 4go le fichier et 10go installé. Comme Windows les produits livrés installés et parfois plus.
@ Nycko
cela dépend ce que tu installes.
les grandes distributions Linux ne sont pas plus compliquées que Windows ou macOS, mais simplement différentes (interface par défaut, magasin d’applications, arborescence du système de fichiers, etc…).
ensuite, il est également tout à faire possible de customiser Windows et macOS, comme avec ces deux types d’outils:
– https://www.evorim.com/en/free-firewall
– https://www.objective-see.com/products/lulu.html (pour le trafic IP sortant)
à mon avis, le problème est en partie psychologique avec un manque réel d’éducation à l’informatique grand public (typiquement: le mélange entre l’OS, les applications sur l’ordi et les services en ligne).
en passant, un autre annuaire: https://framalibre.org/annuaires/logiciel
Pour la géomatique, il y a peut-être des données participatives et fédérales libres, mais concernant les logiciels tout le monde utilise les outils Arcgis d’Esri. Il y a certainement des logiciels libres dans ce domaine, mais leur utilisation n’est pas très répandue.
Linux c’est bien, mais si on apprécie les jeux, on est quand même obligé d’utiliser Windows, même si je suis conscient que la situation dans ce domaine s’est bien améliorée.
Sur ma machine j’ai 2 système windows 10 qui était installé par défaut en achetant l’ordi et j’ai ajouté un gnu linux ubuntu mate. Je remarque que c’est plus rapide sous linux. Pour le travail je suis obligé d’utiliser windows sinon je ne peux pas télétravailler. Je remarque que c’est plus lent. Bien que win10 a fait des progrés.
Il ne faut plus opposer windows et linux. Windows embarque un sous système linux de plus en plus facile à installer. Le language de windows powershell tourne sur linux. Je ne vais pas faire le tour mais la frontière devient poreuse entre ces 2 mondes.
Concernant les logiciles libres il y en a des bons et bien (le français VLC) et plein de moyens voir mauvais. Il ne faut pas parler du libre en général il faut être précis quand on parle en louange ou en disant du mal
en cogitant “annuaire”… un autre disponible:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Socle_interminist%C3%A9riel_de_logiciels_libres
mise à jour de cette liste: https://code.gouv.fr/#/sill
nouvelle URL: https://sill.code.gouv.fr
@2222.ch et merinos
La communauté Linux a eu chaud pour les versions stable du kernel linux a deux doigs d’introduire une porte dérobée via xzutil ouvrant l’accès à ssh/root. Linux n’est pas plus sûr que les autres OS contrairement aux défenseurs de Linux.
Seul les version beta sont concernées et rapellé rapidement pour boucher le trou béhant ouverture aux mauvais hackers.
https://arstechnica.com/security/2024/04/what-we-know-about-the-xz-utils-backdoor-that-almost-infected-the-world/
Je suis depuis au moins 10 ans sous linux, d’abord UBUNTU, puis LINUX MINT, je suis resté à ce dernier car il offre la meilleure ergonomie et compativilité, j’ai aussi pu “ressuciter” quantité de vieux qui ne tournaient plus sous Windows! VIVE LINUX MINT!