Nos chers opérateurs télécoms multiplient les offres agressives pour gagner de nouveaux clients, au point d’en snober parfois leur clientèle de base, des pigeons qui doivent raquer pour les nouveaux venus. L’infidélité est-elle donc une fatalité? Jusqu’où ce système va-t-il nous mener?
Je suis en train de remanier le portefeuille de mes abonnements mobiles. Après avoir initié certains changements avec ce que je considère être le 2e abonnement principal du ménage, je m’intéresse désormais aux autres forfaits mensuels ainsi qu’à ceux de la descendance…
Bazarder Sunrise UPC et revenir par Yallo?
Je suis en train d’examiner l’hypothèse de résilier certains abonnements Sunrise UPC pour les faire passer chez Salt et parallèlement migrer d’autres abonnements de Salt à Yallo (donc Sunrise UPC) et peut-être même Wingo Mobile, qui propose aussi des promos à vie! Histoire de garder un œil sur tout ce beau monde…
Évidemment, lorsqu’on résilie des prestations qu’on n’utilise plus chez Sunrise UPC, le personnel, vraiment très agréable et très consciencieux, vous propose de vous envoyer une nouvelle offre dès qu’on évoque la possibilité d’aller ailleurs. OK, bien vu et très aimable, mais parfois on n’a vraiment plus envie…
La liberté jusqu’au bout?
D’ailleurs, je suis en train de me demander si pour des questions de principe et de liberté, le mieux n’est pas de faire jouer la concurrence à fond et de profiter de changer systématiquement d’opérateur pour bénéficier par exemple de Yallo Black (à vie) ou de ces promotions de Salt (à vie)… Des su-sucres valables parfois uniquement pour les nouveaux clients…
Ma conclusion? Aujourd’hui le fidèle client a trop souvent l’impression d’être un emmerdeur chez tous les opérateurs. Pour ces derniers, il faut à tout prix gagner de nouveaux contrats, même s’ils sont bradés. On préfère perdre un fidèle abonné à 170 francs par mois pour un gagner un autre à 25 francs par mois à vie!… Très concrètement, on parle tout de même d’une décaisse nette (pour utiliser un langage d’initié) de 145 francs dans certains cas…
Triste époque. Jusqu’où ira l’absurde? Et vive le tennis!
Xavier Studer