Sans surprise, les CFF miseront à l’avenir sur la 5G pour assurer leurs communications mobiles, selon la NZZ am Sonntag. D’ici une dizaine d’années environ, il est prévu que l’entreprise de transport passe entièrement l’ultime technologie mobile, qui devrait évoluer vers les normes suivantes.
Mais pourquoi ce changement? Maintenir un réseau spécifique de type Natel ou Natel rail est de plus en plus difficile aujourd’hui, notamment pour des questions de maintenance puisque tous les opérateurs abandonnent progressivement la 2G. Les pièces pourraient peu à peu venir à manquer. Cette technologie est obsolète et ne permet pas de connecter massivement des objets, comme la 5G, notamment pour la maintenance.
Antennes supplémentaires le long des voies
Dans cet article, il est question de 1800 antennes déployées le long des voies. Un test sera d’ailleurs mené avec les différents opérateurs nationaux, qui ont tous renforcé leurs réseaux le long des voies de chemin de fer. Il s’agit de s’adapter à la nouvelle norme européenne Future Railway Mobile Communication System ou FRMCS, qui doit aussi permettre l’échange massif de données, toujours plus importantes.
Reste tout de même à régler certains «détails techniques» sur le réseau lui-même, car la 5G offre une potentialité très intéressante aussi bien pour les entreprises de transport que pour les services de sécurité: il s’agit du «network slicing», autrement dit du «saucissonnage de réseau». A une époque, les équipementiers communiquant largement sur cette potentialité.
Quel déploiement technique?
Grâce à cette possibilité, un opérateur peut théoriquement attribuer une capacité déterminée à un tiers et lui garantir une certaine qualité de service, essentielle pour les CFF, par exemple. Autrement dit, même si tout un train essaie de téléphoner ou surfer, il reste suffisamment de bande passante pour l’exploitant ferroviaire.
Et c’est là qu’il faudra se poser les bonnes questions au moment de déployer ces antennes… Pourquoi ne pas laisser les opérateurs se charger de ce réseau en exploitant les fréquences spécifiques aux CFF? Dans tous les cas, l’équipementier Ericsson (voir son site), partenaire de Swisscom, est chargé du déploiement qui prendra des années avec la coexistence avec la 2G actuelle.
Xavier Studer
La 2G va disparaitre très rapidement, Sunrise le fait actuellement, cela à commencé en janvier 2023, alors pourquoi mettre ceci dans votre article « …. est chargé du déploiement qui prendra des années avec la coexistence avec la 2G actuelle… »
Swisscom et Salt n’ont plus de 2G.
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Je souhaite bon courage aux 3 compères pour poser les milliers d’antennes le long des voies, ne faudrait-il pas mutualiser le réseaux pour éviter ce gâchis ?
Je ne comprends pas quelle sera la nature du test avec les opérateurs étant donné que les CFF ont leur propre réseau avec leurs propres antennes.
Pour embêter leurs clients gauchistes anti 5g
en espérant pour les CFF que cette 5e génération de téléphonie cellulaire tienne aussi longtemps que la 2e, afin de bien amortir l’investissement.
Certes en effet, cependant c’est Swisscom qui nous fournit nos services (je travaille aux CFF).