Alors que Swisscom a finalement renoncé à certaines hausses, Salt a fini par annoncer à son tour de multiples augmentations de tarifs, comme Sunrise UPC. Les offres PrePay et les offres combinées avec appareils ainsi que les options et les contrats «grandes entreprises» ne sont pas concernés.
«Salt a décidé d’ajuster les prix catalogue de certains abonnements mobiles à hauteur d’environ 3%. Il s’agit de la première augmentation de prix depuis 2015, lorsque des abonnements mobiles ont été proposés pour la première fois sous la marque Salt. Tous les client(e)s concerné(e)s seront informés individuellement au cours des prochains jours», selon un communiqué de presse.
Stabilité jusqu’en 2025 chez Salt
«Compte tenu de l’augmentation significative des coûts d’exploitation au cours des 18 derniers mois, l’entreprise a dû se résoudre à ajuster les prix d’une partie de son offre mobile dès septembre 2023», écrit Salt, qui précise que «les dépenses liées à l’énergie et à la main-d’œuvre, ont notamment considérablement augmenté».
«Salt s’engage à maintenir par la suite des prix stables jusqu’en 2025 et ne répercutera pas la hausse de la TVA à venir en sus aux client(e)s. A l’avenir, Salt continuera à proposer des prix très attractifs et à apporter de nouvelles améliorations à ses produits et services», peut-on encore lire dans le même communiqué de presse diffusé mardi.
Le nouveau CEO entre dans la danse
«Notre volonté de proposer aux consommateurs/trices suisses les meilleures offres possibles de téléphonie mobile et de haut débit sur le marché ne se démentira pas. Au cours des prochaines années, nous continuerons à investir dans notre réseau et nos services afin de rester le fournisseur de choix pour les client(e)s qui recherchent la qualité au prix le plus avantageux.», a indiqué Max Nunziata, CEO de Salt.
Mon commentaire? Tout cela n’est pas très transparent: quelles formules sont concernées? Par ailleurs, Salt manque certainement une belle occasion de gagner des parts de marché en communiquant sur la stabilité de ses tarifs. Enfin, encore une fois, on constate que les trois grands opérateurs semblent s’être préalablement entretenus (ou entendus?) sur ces annonces.
A regarder l’évolution des parts de marché des uns et des autres ces dernières années, on comprend que la concurrence n’est pas idéale en Suisse. Et, elle l’est encore moins depuis l’absorption de Sunrise par UPC… Dommage.
Xavier Studer