Comme indiqué à plusieurs reprises dans cette colonne, Google a lancé une véritable offensive sur la Suisse. Et en plus des Pixel 8 et Pixel 8 Pro, testés en détail ici, il propose notamment une superbe Google Pixel Watch 2. Test multimédia.
La première chose qui surprend est le magnifique design de ce concentré de technologies qui a très vite tapé dans l’œil de plusieurs observateurs autour de moi. Bombée, noire et ultra-brillante, cette montre connectée tape tout de suite dans l’œil, surtout lorsqu’elle est rehaussée du bracelet en mailles d’acier. Fiche technique.
Ergonomie efficace
Lors de la mise en marche, des instructions sont données pour expliquer le fonctionnement de l’excellent petit écran tactile et des deux touches. La navigation dans les menus est fluide et les informations proposées, comme la météo ou le choix d’activités sportives, pertinentes.
Côté ergonomie, le changement du bracelet est très simple et efficace. Il suffit d’activer une petite touche sur le côté et de glisser le bracelet dans le même sens. La même opération dans le sens contraire permet par exemple de passer du bracelet en plastique à celui en métal qui m’a été fourni pour ce test.
Google Fit et Fitbit
Après une mise en marche sur un Google Pixel 8 Pro, on a été un peu déconcertés par l’approche logicielle de Google. En effet, comme le géant d’internet est désormais propriétaire de Fitbit, le mieux est de créer un compte spécifique parallèle à Google Fit, la partie logicielle santé historique du premier moteur de recherche mondial.
Et cette double approche m’a un peu perturbé, d’autant plus que je n’ai pas toujours réussi à mener à bien mes tests sportifs ces derniers semaines, notamment lors d’un périple à vélo conventionnel qui m’a permis de relier Bâle à Fleurier en plusieurs étapes en passant par Courgenay, Saignelégier et La Chaux-de-Fonds.
Une partie Fitbit perfectible
Dans la partie Fitbit, j’ai lancé à plusieurs reprises le monitoring de ces étapes et les ai comparées avec une Polar Grit X Pro. Hélas, je n’ai pas toujours réussi à consigner ces entrainements de bouts en bouts. J’ai ainsi constaté qu’après une quarantaine de minutes, même en mode verrouillé, la Pixel 2 veut à tout prix mettre fin à l’entrainement…
Parfois, j’ai retrouvé le parcours en question dans les activités consignées dans les minutes d’activité quotidiennes. Bref, pour mesurer des entraînements d’une certaine durée, soit je n’ai pas eu de chance, soit quelque chose n’a pas fonctionné. D’ailleurs, j’ai aussi été surpris de voir que parfois le GPS est désactivé au début d’un parcours sans raison.
Des informations utiles
Sinon, l’application Fitbit fournit des informations utiles, des relevés et des parcours enregistrés précis. Pour une utilisation contenue, comme le comptage de pas, cette montre permet de mesurer ses progrès. En revanche une utilisation plus poussée est notamment entravée par une autonomie qui atteint parfois difficilement la journée.
On l’aura compris, cette Pixel Watch 2 semble être une belle évolution par rapport à la génération précédente, mais des limitations logicielles et matérielles, notamment, destinent ce produit à une utilisation spécifique, certes rehaussée par la potentielle utilisation de l’assistant de Google.
Xavier Studer
Comment peut-on faire des montres qui ne fonctionnent que 24 heures ou même pas!?
Utiliser le mot « montre » est à mon sens un abus de langage, il s’agit plutôt d’un ordinateur de poignet, capable d’afficher l’heure, le tout pendant quelques heures 😵
Ou juste utiliser une Watch Huawei G 2, 3 ou 4 ou plus simple la Watch fit avec gps et environ 10 jours d’autonomie
Une Tissot sans internet ni batterie ni chargeur …
Ne pas dormir avec et la mettre à charger pendant la nuit ça va très bien.
Je la possède et en suis très content. Après 24h je suis encore à près de 50% de batterie.
Juste préciser que le joli bracelet en métal coûte toute de même 209CHF 😉
Juste encore un petit manque pour la Suisse: pas de version LTE, car pas d’opérateur compatible avec elle.