A l’occasion d’un déplacement en train et en car postal entre Lausanne et la région de Frauenfeld, nous avons mesuré les réseaux mobiles de Swisscom, Sunrise (UPC) et Salt. Même si, sans grande surprise, l’opérateur historique arrive en tête, l’ampleur de son avance devrait vraiment faire réfléchir ses concurrents…
Au terme de 258 mesures effectuées grâce à l’outil Ookla, Swisscom arrive en tête avec une vitesse moyenne de téléchargement de 254 Mbits/sec, devant Sunrise (UPC) et ses 94 Mbits/sec. Salt arrive troisième avec 84 Mbits/sec.
Swisscom partout le meilleur
En matière de téléversement, c’est-à-dire lors de l’envoi d’informations sur internet, Swisscom se démarque aussi avec 35 Mbits/sec, devant Salt et ses 33 Mbits/sec. Cette fois, Sunrise (UPC) finit troisième avec 25 Mbits/sec.
En matière de réactivité du réseau, la latence constatée de Swisscom était de 16 ms, contre 19 ms pour Salt et, encore une fois, Sunrise (UPC) arrive en troisième position avec ses 25 ms. De manière générale, précisons toutefois que l’accès aux réseaux était bon.
Salt parfois en 4G, Sunrise (UPC) plus stable
Pour ce qui est des technologies observées, 100% de mesures de Swisscom et Sunrise (UPC) ont été réalisées au travers du réseau 5G. Salt fait moins bien avec 2 mesures en 4G et 5 coupures de réseau (impossibilité de mesurer le réseau).
En matière de vitesse de pointe, encore une fois, Swisscom arrive loin devant avec un débit maximum de 1236 Mbits/sec en téléchargement. Idem en téléversement avec un record de 134 Mbits/sec.
Il reste du travail
Au final, on constate que Swisscom, bénéficiant de sa position d’opérateur historique, continue de mener le bal. On constate toutefois sur le terrain, dans des zones plus rurales que les trois opérateurs proposent des couvertures parfois misérables.
Evidemment, l’offre globale des trois opérateurs est réellement de bonne qualité, pour ne pas dire impressionnante, comme ces multiples pointes de l’ordre du gigabit atteintes par Swisscom. Mais malgré cela, on constate encore quelques points perfectibles (surtout chez Salt et Sunrise).
Xavier Studer
Là où il y a du réseau, tous les trois opérateurs sont largement utilisables pour le quotidien et même plus.
La question est surtout la couverture et les trous. Même en zone urbaine (chez certains opérateurs).
Je ne sais pas si les autres se sont améliorés, mais j’étais revenu chez Swisscom notamment pour leur couverture en montagne, là où les autres réseaux étaient inexistants.
Le rythme des nouvelles constructions est impressionnant chez Swisscom. En Valais, Salt met aussi le paquet pour améliorer son réseau. Sunrise par contre… Les nouvelles antennes sont rares alors que le réseau y est lacunaire y compris au milieu de certaines villes comme Martigny. Et on ne parle pas de la couverture indoor (parkings, centres commerciaux). Une cata !
Vous semblez oublier que ni Sunrise ni Salt n’ont les mêmes moyens d’investissement que Swisscom, ce qui est vraiment dommage. À mon humble avis, les résultats seraient bien différents
Peut-être que s’ils ne cassaient pas les prix, ils auraient les moyens d’investir.
Normalement, sûr chaque site, il ne devrait y avoir que 2 opérateurs de tours cellulaire, Swisscom et Cellnex pour les 2 concurrents réunis (Sunrise et Salt) en Suisse avec la redondance qui s’impose en cas de panne matériel et logiciel.
Électriquement et réseaux différents.
Et Swisscom se fait gifler sur les prix.
Ayant la double SIM Sunrise/Swisscom sur mon Natel (Sunrise en primaire) le nombre de fois où je dois switcher sur la data Swisscom pour surfer est impressionnant… synonyme qu’il y a encore du travail chez Sunrise.
Salt est tenu par un milliardaire (auant commencé sa carrière dans les Minitel rose) qui tente de se faire du blé avec un réseau mal tenu.
pro-swisscom Mr Studer, comme d’hab ! 😉
pourquoi ne jamais préciser (je le fais à chaque fois, mais ne suis plus publié) que l’état est l’actionnaire majoritaire ce qui a permis à cette entreprise de privilégier d’un énorme monopole durant des années alors que la libération des télécommunications avait été votée et que la concurrence n’était pas respectée. ce que je ne comprends pas, c’est que salt est souvent salué par la critique pour son réseau, alors que ce groupe n’a pas d’aide étatique.
quand swisscom se permet de dire que le marché suisse est trop petit et va investir en Italie en rachetant le plus grand fournisseur de ce pays, ça montre bien les milliards que swisscom à engranger durant des décennies grâce à l’implication de la confédération. beaucoup n’ont pas connu les PTT (Poste Téléphone, Télégraphe) qui fut i l’institution Suisse des communications avant la libération du marché, ce qui à donné la poste et swisscom.
swisscom a pu profiter de ttes les installations déjà en place à l’époque des PTT qui avaient été financées par l’état, donc, nos impôts mais la concurrence arrivante a dû tout installer sans aucunes aides financières et même de la concurrence déloyale avec le dernier kilomètre qui a duré des années après la libération du marché.
Depuis qques années, je suis passé chez salt et, franchement, pas de soucis, juste une facture nettement moins chère.
qd on sort des agglomérations, stations de ski, autoroutes, etc (là où la population est entassée 😉 ), le réseau Swisscom est loin d’être le meilleur, même des fois inexistant. à l’arrivée de Diax (actuel sunrise) ce groupe a d’abord implanté ses antennes (natel C) en milieu rural ou swisscom était absent à l’époque, ce qui a permis une Ascension assez rapide, mais le dernier kilomètre tjrs octroyé à swisscom créait double facturation !!
la liberté commerciale n’a été qu’un mot durant des décennies, mais la confédération a dû stopper cette hérésie qd la grogne des utilisateurs s’est faite persistante.
si les concurrents à leur arrivée avaient aussi bénéficié des installations déjà en place et financée par nos impôts, comme pour swisscom, on aurait pu parler de concurrence LOYALE
La qualité réseau et le support qui se sont dégradés chez Sunrise m’ont fait partir chez Swisscom. Mais quel bonheur cette qualité réseau et support retrouvées.
Les opérateurs proposent différents services (Mobile 4G/5G, Internet, IPVPN, TV, IPTV, Cloud, SD-WAN, etc…) aux clients type résidentiels (B2C) ou entreprises (B2B). Tous ces services sont fournis via différentes méthodes d’accès (RAN, xDSL, Cable (HFC), Fibre, etc..) et à différentes vitesses.
Les opérateurs doivent donc revelver des défis technologiques inhérents a chaque service, et à chaque technologie d’accès. Chacun de ces défis est important et essentiel. Pour un opérateur national, c’est surtout le développment du coeur de réseau (appelé aussi « Backbone » ou « Core ») en combinaisson avec l’extension des points de présences en Suisse, qui représente l’un des défi stratégique les plus important.
En effet, ceci va influencer/impacter la qualité et l’efficacité de chaque service qui transitent absolument tous via cette infrastructure centrale.
Donc il sera très intéressant de suivre les développement de chaque opérateur en la matière, voir les avancés technologiques, ce qui va être annoncé et proposé.