Christoph Aeschlimann, CEO de Swisscom, intensifie sa présence sur le réseau LinkedIn, multipliant notamment les vidéos. Il propose même une newsletter destinée à ses abonnés. Cette démarche s’inscrit dans une stratégie de communication, visant à renforcer la visibilité du CEO de l’entreprise sur le réseau professionnel appartenant à Microsoft.
Dans sa dernière publication en anglais, Christoph Aeschlimann aborde le thème du leadership et du réseautage, soulignant l’importance de la collaboration pour le succès professionnel. Il met en avant l’idée que les leaders efficaces sont ceux qui savent créer des ponts et favoriser les connexions au sein de leurs équipes et au-delà.
Cultiver un réseau diversifié
Le CEO de Swisscom insiste sur la nécessité pour les leaders de cultiver un réseau diversifié, dépassant les frontières de leur propre domaine d’expertise. Cette vision reflète une approche contemporaine du leadership, où l’interconnexion et l’échange d’idées sont considérés comme des moteurs essentiels de l’innovation et de la croissance. Rien de bien neuf.
Cjristoph Aeschlimann souligne également l’importance de l’authenticité et de la générosité dans le réseautage professionnel. Il encourage les leaders à partager leurs connaissances et leurs expériences, créant ainsi un environnement propice à l’apprentissage mutuel et au développement collectif. Là aussi, on n’apprend pas grand-chose en se référant par exemple aux multiples expériences agiles.
Une stratégie qui pose des questions
Cette présence accrue sur LinkedIn vise à positionner Swisscom comme une entreprise moderne et ouverte au dialogue. Cependant, cette stratégie soulève des questions sur la frontière entre communication personnelle et d’entreprise, ainsi que sur la gestion de l’image de l’entreprise à travers son dirigeant.
L’initiative de Christoph Aeschlimann sur LinkedIn témoigne d’une volonté de Swisscom de s’adapter à de nouvelles formes de communication professionnelle. Reste à voir comment cette approche évoluera et quel impact elle aura sur la perception de l’entreprise par le public et les professionnels du secteur.
On peut d’ailleurs se demander quelle est la mission du CEO de Swisscom. Son rôle est-il de gérer et positionner l’ancien monopoliste? De donner, avec l’argent de ses clients, des cours de management et de communication? Ou de soigner son image à des fins personnelles, là aussi avec l’argent de ses clients? Visiblement, Swisscom continue de tondre de trop près ses abonnés et ne sait toujours pas quoi faire de son pactole. Déplorable.
XS
Pour les PME, Swisscom nous accorde de moins en moins de rabais qu’auparavant ce qui devient de moins en moins intéressant.
On se pose quand même la question s’il ne faut pas passer chez Sunrise ou voir même Salt (quand on voit que Caran d’Ache ont signé chez eux) ?
Vous en pensez quoi ?
Vous êtes toujours chez Swisscom vous Xavier ?
Résumé de la dernière publication généré par l’IA 🙂 ? il me semble reconnaître le style… bien à vous et merci pour vos articles toujours très appréciés
Il diffuse du bullshit sur le leadership, et les gens font semblant d’y croire dans l’espoir d’obtenir une promotion.
Nous expliquer ce que nous devons penser sur ce sujet (ou sur un autre) est un exercice ambitieux et périlleux, monsieur Studer. Mais avant de juger du bon droit d’un utilisateur Linkedin de communiquer sur ce réseau, il serait intéressant de réfléchir à ses réels objectifs. dans sa newsletter vidéo, il semble que le CEO de Swisscom ai décidé de parler principalement de management. La 1ère question à ce poser est, me semble-t-il : A qui s’adresse-t-il ? Vous auriez du vous la poser. Imaginons un instant que la majorité de ses followers soient ses propres employés, dont de nombreux cadres travaillant pour Swisscom. Dans ce cas les quelques sous investis dans la vidéo (vraisemblablement tournée avec le natel du CEO) seraient investis à bon escient, à savoir motiver et former ses troupes. Avez-vous vérifié l’audience Linkedin de monsieur Aeschlimann ? L’avez-vous consulté pour tenter d’en savoir plus sur ses intentions ? Avez-vous confronté ces informations recueillies à vos légitimes interrogations ?
Un petit conseil pour l’avenir monsieur Studer : bossez un peu vos sujets avant de publier, et si un jour vous n’avez rien à dire, ne dites rien. Bonne journée !
“tournée avec le natel du CEO” ? Je dirais plutôt “tournée avec le natel que l’entreprise a offert à son CEO”.
S’il souhaitait vraiment motiver et former ses troupes, il le ferait en interne. Le faire publiquement est certes une manière d’attirer de nouveaux collaborateurs, mais aussi de développer son personal branding. D’où la question de XS, “quelle est la mission du CEO de Swisscom” ? Poster ces vidéos sur son compte personnel Linkedin renforce donc son personal branding, mais quel est le réel impact sur l’entreprise elle-même ? D’ailleurs pourquoi ces vidéos ne sont pas directement sur le compte Linkedin de Swisscom ? Et qu’adviendra-t-il de ces vidéos le jour où il quittera Swisscom ? Elles resteront sur son compte perso ?
Ca sent plus la promotion de la personne, que la promotion de l’entreprise. Tu noteras que ces vidéos commencent toutes par “Salut, ici Christophe”. Aucun logo de Swisscom, aucune référence à l’entreprise, excepté les 2 dernières où il porte un pull over ridicule avec le logo de Swisscom. Parler de management c’est bien joli, mais on rappellera que l’entreprise est détenue à 51% par notre confédération, et que nous sommes donc en droit de se demander si ces vidéos sur son compte perso font réellement du sens ?
Qui écrit vraiment cette NL?
C’est une newsletter vidéo, donc réalisée directement par l’intéressé.
Sait-on qui modère les commentaires ici ? j’en ai posté un qui n’enfreint aucune règle mais qui s’interroge sur la qualité de cet article, et il n’a étrangement pas été publié…
trop de petits sous?
une idée: remettre le service des MMS en fonction.
Pourquoi mon commentaire posté il y a quelques heures critique envers votre article mais respectant les règles de modération n’est-il pas publié ? Vous n’aimez pas la contradiction ? ai-je visé juste ?
Ca s’appelle du personal branding. D’ici peu, il va nous vendre sa formation « devenir un leader en 24 heures ».
Si vous n’étiez pas si agressif, on aurait l’impression que vous travaillez pour le service de presse de Swisscom.