L’IA fait un tabac auprès des jeunes, selon une étude

  • Dernière modification de la publication :29/11/2024
  • Commentaires de la publication :3 commentaires
Applications préférées. James 2024.
Applications préférées. James 2024.

Environ 71% des adolescents ont déjà testé ChatGPT et autres outils similaires, tandis qu’un tiers les utilisent au moins une fois par semaine, malgré leur introduction récente fin 2022. Tels sont les principaux résultats de l’étude JAMES 2024, menée par la Haute école des sciences appliquées de Zurich (ZHAW) sur mandat de Swisscom.

Cette adoption rapide de l’IA soulève des questions quant à la nécessité d’une analyse critique de l’information par les jeunes. Les auteurs de l’étude de la ZHAW soulignent l’importance cruciale de sensibiliser les adolescents à la vérification des informations dans ce nouveau contexte, selon un communiqué de presse publié jeudi.

Les quatre grands des réseaux sociaux

Instagram, TikTok, WhatsApp et Snapchat demeurent les applications de communication numérique les plus populaires auprès des jeunes suisses, tous âges et profils confondus. Ces plateformes sont utilisées principalement pour le divertissement et l’information, bien que la consommation de contenu y soit généralement passive, avec peu de commentaires ou de partages.

L’étude révèle également une stabilisation de l’utilisation des médias, au sens large, chez les jeunes, suggérant une consolidation de leurs habitudes numériques quotidiennes. Parallèlement, on constate une baisse de l’utilisation des médias traditionnels, avec seulement 10% des jeunes s’informant régulièrement via les portails de magazines et de journaux, contre 25% en 2018.

Les risques du numérique persistent

Le jeu reste très populaire, avec 80% des jeunes y jouant au moins occasionnellement, mais l’étude met en garde contre les «dark patterns» et les mécanismes de monétisation qui peuvent influencer le comportement des joueurs. Par ailleurs, l’enquête souligne la persistance du cyberharcèlement et du harcèlement sexuel en ligne, avec près d’une adolescente sur deux ayant déjà reçu des sollicitations à caractère sexuel sur Internet.

Au total, quelque 1220 jeunes de toutes les régions linguistiques ont participé à l’enquête. L’étude JAMES 2024 s’est déroulée entre fin avril et mi-juin 2024, soit un peu plus tard dans l’année que les années d’enquête précédentes, mais à la même période que l’enquête 2022.

XS

Cet article a 3 commentaires

  1. Mario

    La cata, quoi. Il serait bon qu’à l’école on forme un peu les jeunes à l’utilisation des plate-formes numériques. L’enseignement en Suisse en est encore au Moyen-Âge!

  2. Mateo

    Ouais, les cours de traitement de texte ne suffisent plus! MDR

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