Le marché très discutable et potentiellement juteux des annuaires (et de la publicité) en ligne continue de faire scintiller des pixels par millions. Dans le dernier épisode, Zip.ch fait recours au Tribunal administratif fédéral contre la décision de la Commission de la concurrence (COMCO) blanchissant Swisscom Directories (localsearch) sur le marché du référencement des entreprises en ligne.
L’affaire remonte à 2019, lorsque Swisscom Directories a lancé son produit Swiss List, s’associant avec Google et Bing pour prendre le contrôle d’au moins 150’000 fiches d’entreprises sur leurs plateformes respectives. Cette manœuvre s’est faite sans le consentement des entreprises concernées, imposant un contrat Swiss List Starter qui triple le prix du référencement et menace de supprimer la visibilité sur local.ch en cas de résiliation.
Un abus de position dominante
Zip.ch dénonce ces pratiques comme abusives, pointant du doigt le détournement du trafic internet des entreprises vers local.ch et l’imposition de contrats non sollicités. La société lausannoise argue que ces actions ont non seulement nui aux PME, mais ont également entravé la concurrence en privant les concurrents comme Zip.ch de la possibilité d’offrir des services similaires.
La décision de la COMCO de clore l’enquête contre Swisscom Directories en juin 2024 a été perçue comme une contradiction flagrante par Zip.ch. Selon l’entreprise, la COMCO n’aurait pas reconnu l’existence d’accords entre Swisscom Directories, Google et Bing, ni la position dominante collective qui en découlerait.
Des enjeux plus larges
Dans son recours, Zip.ch soulève également d’autres points d’abus de position dominante, notamment dans la gestion des données d’annuaires régulées. L’entreprise accuse Swisscom Directories d’utiliser ces données pour vendre ses produits commerciaux avant la concurrence et d’avoir entravé Zip.ch dès son entrée sur le marché en lui fournissant des données incomplètes.
Alexandre de Senger, patron de Zip.ch, qualifie le lancement des produits Swiss List d' »arnaque commerciale sans précédent ». Il souligne que Swisscom Directories abuse de sa position dominante sur plusieurs marchés depuis sa création pour empêcher le développement d’offres concurrentes, appelant à une enquête approfondie sur ces pratiques.
XS
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Encore une fois Localsearch est une vrai arnaque (ou pompe à fric). En réalité, cela amène bien peu de trafic vers les sites des entreprises par exemple.
Notre entreprise a voulu arrêté il y a déjà un an son contrat avec eux mais impossible car ils font exprès des gros contrats sur 3 ans minimum (et prévenir des mois à l’avance pour la résiliation).
Bref pour vous débarrasser de leur produit ou de leur commercial envahissant et menteur c’est tout une histoire.
Je me demande encore comment c’est possible que tant d’entreprises payent pour un service extrêmement cher et qui ne rapporte quasi rien (par rapport à ce qui a été dépensé).
Je confirme. A la limite du correct ce genre de services. De la part de Swisscom, c’est minable.
Cela ne me choque pas le moins du monde. zip cherche à se faire remarquer… par les médias.
Cela fait bientôt +10 ans que je ne touche plus à l’annuaire électronique non plus.
Swisscom a comme concurrent les géants du gafam, alors à chacun d’avoir un peu de pouvoir pour la Suisse David contre GAFAM Goliath.
Annuaire public suisse
https://oeffentliches-verzeichnis.ch/?language=fr
Il ya des gens qui travaillent pour gérer les numéro dans l’annuaire… bien que cela soit une bonne partie automatisée en ligne lors de l’inscription/modification/suppression dans l’annuaire mais nécessite des vérifications et corrections faite par des humains, sauf erreur de ma part.
https://zip.ch a comme partenaire meta et google !
De plus, zip me fait penser à la fermeture éclair zip et non pas au code postal qui va pour les anglophone pour rechercher une adresse postale mais je vois pas du tout l’utilité de ce site pour madame/monsieur lambda.
tel.search.ch est très limité.
local.ch, les liens sont détournés et ne fonctionne pas, testé avec un serrurier sans succès. Utilisé la bonne vieille méthode de l’appel directe.