Utilisateur régulier de la suite logicielle Adobe Creative Cloud (CC), je n’ai pas résisté à générer ci-dessous une petite vidéo avec Firefly vidéo pour vous faire découvrir les potentialités de ce service boosté à l’intelligence artificielle (IA) générative. La première partie du clip généré pour ce test était inclus dans mon abonnement…

J’ai donc réussi à générer les 10 premières secondes de la vidéo ci-dessous avec les 1000 crédits inclus dans ma formule de CC. Pour poursuivre l’aventure, j’ai dû sortir ma carte de crédit pour acquérir 3000 crédits supplémentaires pour 10,80 francs par mois. Et là, j’ai constaté de petits dysfonctionnements en utilisant Adobe Firefly.

Premier paiement, premiers bugs!

Pour commencer, contrairement au tarif promotionnel annoncé sur cette page, j’ai bien été débité d’environ 100 crédits par seconde pour les 10 premières secondes de ce clip initialement produit en 1080p/24 avec Firefly Vidéo Beta.

A peine acheté, l’IA d’Adobe a voulu me régénérer mon premier prompt (voir ci-dessous), alors que j’avais saisi une nouvelle demande. J’ai dû interrompre la génération pour relancer le processus avec ma troisième requête. Et là, Firefly m’a indiqué: «Firefly a atteint sa capacité maximale en raison d’une forte demande. Veuillez réessayer ultérieurement».

Des centaines de crédits en fumée

Après quelques minutes, j’ai donc relancé le processus de création pour le troisième volet de cette vidéo, décevante. Pour terminer, j’ai essayé de mettre en scène le même chat jouant au tennis: catastrophique. Evidemment, dès qu’on commence à payer pour un service, par ailleurs médiocre, on suit de près la facturation! Ces dix secondes catastrophiques me sont revenues à 400 crédits environ.

J’ai tout de même voulu tenter de trouver une solution pour le chat faisant du skate: ce sont les cinquième et sixième séquences ci-dessous. Cela permet encore une fois de constater combien il est important de rédiger la demande la plus précise possible… A chaque fois, la génération d’une séquence prend plusieurs dizaines de secondes.

Une conclusion en demi-teinte

Mes différentes séquences générées, connaissant bien la complexité d’Adobe Premiere Pro, j’ai préféré me tourner vers CapCut, un logiciel réellement taillé pour les médias sociaux et la génération de contenus modernes. En effet, il permet de manière native de multiples effets sympas sur les séquences générées par le programme d’Adobe.

Au final, ce test m’est revenu à environ 600 crédits pour l’ensemble des quatre dernières séquences. Il est clair qu’il est fondamental de formuler sa demande de la manière la plus précise possible. Reste que parfois, comme le montre l’exemple du félin voulant imiter Federer, l’IA déraille complètement!

Xavier Studer

Les six requêtes utilisées pour générer cette vidéo

• Dans une pause anthropomorphe, un chat de race sibérienne lit le journal confortablement installé dans un rocking-chair sur la terrasse d’une villa ultramoderne agrémentée d’une piscine. Il éclate soudain de rire à la lecture d’une nouvelle!
• Dans une pause anthropomorphe, le même chat de race sibérienne lit le journal confortablement installé dans un rocking-chair sur la terrasse d’une villa ultramoderne agrémentée d’une piscine. Après avoir rigolé, il pose le journal et prend dans sa patte gauche un verre de lait et commence à le boire.
• Toujours dans une pause anthropomorphe, le même chat de race sibérienne fait du skate-board sur la même terrasse d’une villa ultramoderne agrémentée d’une piscine.
• Pour terminer, toujours le même chat de race sibérienne, joue désormais au tennis, comme un être humain, avec un autre chat roux sur un terrain de tennis situé à côté de la même villa ultramoderne.
• Toujours dans une pause anthropomorphe, le même chat de race sibérienne longe la piscine sur une planche à roulettes sur la même terrasse de la même villa ultramoderne.
• Enfin, toujours dans une pause anthropomorphe, le même chat de race sibérienne longe la piscine sur une planche à roulettes sur la même terrasse de la même villa ultramoderne. Trois de ses pattes restent sur la planche, qu’il pousse avec sa quatrième patte.