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Test du Sony Xperia Z: la nouvelle référence ?

A la page, le Sony Xperia Z est évidemment étanche.
A la page, le Sony Xperia Z est évidemment étanche et résiste à la poussière.

Le Sony Xperia Z est étanche, résistant à la poussière et possède quasiment toutes les dernières technologies. Le nouveau vaisseau amiral du constructeur est compatible 4G/LTE, profite  d’un capteur de 13 millions de pixels, mais marque une rupture en matière de design, tant Sony se différenciait de ses concurrents jusqu’ici, comme nous l’avons déjà dit ici.

Cette fois, Sony produit un sandwich de verre qui ne va pas rappeler les iPhone 4 même s’il est plus grand, car équipé d’un écran Full HD de 5 pouces et qu’il ne mesure que 7,9 mm d’épaisseur. Dommage que le dos de l’appareil, vendu 749 francs sans abonnement, ne soit pas constitué d’un matériau plus moderne, comme l’ardoise Xperia Tablet Z.

Etanche et résistant

Si cette construction interdit le changement du dos de l’appareil et de la batterie, il est toujours possible d’introduire sur le côté, derrière un clapet hermétique, une carte micro-SD. Tous les connecteurs sont d’ailleurs protégés par de telles trappes, histoire de garantir l’étanchéité du smartphone. Un bon point.

Globalement, le design est très réussi et le produit fait tout son effet. L’appareil est cerclé d’une ceinture qui déborde légèrement de chaque côté. Il ne glisse donc pas lorsqu’il est posé sur une table contrairement à un Lumia 920, par exemple ou à un LG Google Nexus 4, qui se comporte parfois un peu comme une savonnette.

Xperia Z: record sur Quadrant

En mains, on ne retrouve toutefois pas le confort d’un Xperia V qui profite d’un dos légèrement arqué. L’utilisation du verre, protégé de chaque côté par un film de plastique invisible, confère un côté un peu froid à l’appareil. Sony a peut-être sacrifié un peu l’ergonomie à l’esthétique. On s’y fait toutefois après quelques jours d’utilisation.

Grâce à Android 4.1.2 (4.2 d’ici quelques semaines) et à son processeur à quatre cœurs cadencé à 1,5 Ghz, le Sony Xperia Z est des plus réactifs et d’une exemplaire fluidité comme la majorité des smartphones actuels. Un rapide benchmark sur Quadrant en fait la référence actuelle avec 7500 points…

Record de vitesse en 4 G / LTE

Cette débauche de puissance produit tout son effet au quotidien. L’appareil est vraiment rapide tant lors de la navigation dansa les menus qu’en cas de navigation sur internet, par exemple. On découvre l’ultra-fluidité. Il est clair que la puce 4 G/LTE qui m’a permis d’atteindre plus de 88 Mbits/sec en téléchargement aide aussi coté vitesse.

Ce superphone est par ailleurs équipé d’un nouveau capteur de 13 millions de pixels plus performant que celui qui avait été monté sur l’Xperia T. Il se distingue notamment lors de faibles conditions d’éclairage et sa possibilité de mitrailler en mode rafale à une vitesse inédite, ce qui manquait à Sony jusqu’ici. Les clichés sont globalement de bonne qualité.

Le Japonais a aussi équipé son nouvel étalon d’un capteur capable de filmer en HDR, c’est-à-dire pour obtenir de belles images en situation de contre-jour: une fonctionnalité intéressante et inédite jusqu’ici. Notons que côté ergonomie, ce nouvel appareil photo profite de toutes les nouveautés constatées sur l’Xperia V.

Avec un vrai tuner FM

Pour ce qui est du multimédia, ce modèle est aussi complet que ses petits frères et possède un excellent tuner FM couplé à des oreillettes de qualité terminées par des embouts de silicone. Un sacré plus au moment où certains constructeurs suppriment cette fonctionnalité pour des motifs douteux, probablement mercantiles.

Côté services, on constate par exemple que les offres de musique et de films, de type Unlimited sont toujours indisponibles en Suisse. Cela devrait toutefois changer d’ici au troisième trimestre, m’assure-t-on chez Sony. Je demande à voir…

Test du “robuste” Sony Xperia Z: bienvenue dans l’ultra-fluidité.

La nouvelle référence?

Evidement, ce modèle comporte aussi une puce NFC compatible avec les SmartTags de Sony ou les TecTiles de Samsung, le GPS gratuit de Google et son écran Bravia Engine 2 Full HD ne gâchent rien. On est loin de certains smartphones moyens de gamme pourtant très populaires. On peut même se demander s’il ne s’agit pas de la référence du moment.

Au final, ce modèle qui a toutefois une certaine tendance à chauffer séduit par son design, sa finition et ses possibilités techniques évoluées (dommage que le baromètre manque au rendez-vous). Grâce à la puissance d’Android 4.1.2, il peut faire fonctionner quelque 800’000 applications. D’autant plus que son autonomie de l’ordre de deux jours d’une utilisation moyenne est tout à fait correcte.

Xavier Studer

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