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Guerre du très, très haut débit à quoi bon?

Le très haut débit certes, mais faut-il que tout suive... Notamment les serveurs...
Le très haut débit certes, mais faut-il que tout suive… Notamment les serveurs…

En France, le offres pour surfer (ou plutôt télécharger ou téléverser) à la vitesse de la lumière, c’est-à-dire entre 200, 300, 500 ou 1000 Mbits/sec se généralisent, comme on peut le lire dans cet article. En bref: ou les opérateurs lancent de façon sauvage de telles offres, ou sont en train de les tester…

En Suisse, UPC Cablecom a déjà annoncé des vitesses de l’ordre de 500 Mbits/sec pour cet automne. D’autres opérateurs courageux comme Breitband.ch lancent des offres avantageuses symétriques du style 100/100 Mbits/sec pour 135 francs par mois… Swisccom travaillerait de son côté au GB internet.  Tout cela à quoi bon?

Un besoin de vitesse encore bridé…

En effet, pour pouvoir bénéficier de telles vitesses, il faut que les serveurs internet soient capables de fournir de tels débits, notamment lors de la réception de données, c’est-à-dire lorsqu’on les envoie sur la toile pour les publier ou les mettre à disposition d’autres internautes. Et c’est à ce moment que le bât blesse…

Selon mes différents essais réalisés depuis que je suis connecté à la fibre optique, c’est souvent un peu la soupe à la grimace. Force est de constater que de nombreux opérateurs ou  prestataires de services offrent au mieux des capacités de parfois quelques Mbits/sec… Parfois même en dessous du Mbits/sec… Gare avant de se précipiter sur des débits pharaoniques qui sont avant tout le fruit du marketing…

Xavier Studer

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