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Montre connectée: la Samsung Gear S sous la loupe

La Samsung Gear S est compatible Wi-Fi et 3G.
La Samsung Gear S est compatible Wi-Fi et 3 G.

La Samsung Gear S se démarque de ses concurrentes par ses spécifications, puisqu’elle peut être utilisée avec une carte SIM ou en Wi-Fi et par son magnifique écran AMOLED incurvé de 2 pouces de diagonale qui suit le contour du poignet. Elle est par ailleurs animée par Tizen, le système maison du Coréen.

La première impression est un peu mitigée puisque j’ai reçu le garde-temps démonté. J’ai donc dû fixer le boîtier sur le bracelet en plastique souple qui fait vraiment très bon marché, même si cette montre n’est pas cédée à moins de 320 francs environ sur la toile.

Tout d’abord, un socle peu pratique permet de fixer la montre pour la recharger. Ensuite, pour démarrer la Samsung Gear S, dont il n’est pas possible de changer la langue sur le premier écran, il est impératif de télécharger l’application Samsung Gear depuis le Galaxy Apps, c’est-à-dire le magasin d’application du constructeur coréen. La montre se connecte ensuite par défaut en Bluetooth.

Gérer ses notifications

Lors de la mise en fonction, il est possible de choisir dans le détail les notifications que l’on souhaite recevoir à son poignet. Il est donc possible de configurer finement l’usage qu’il sera fait de l’écran déporté de son smartphone.

En cours d’utilisation, cet écran se révèle être d’une taille très agréable pour consulter ses messages. Pour ce qui est de la navigation, en glissant le doigt de droite à gauche ou dans le sens inverse, on accède à des écrans modulables qui peuvent afficher des données de santé des news, son calendrier, la météo ou encore le résumé des dernières alertes. Pratique.

Design tristounet

Esthétiquement, il est possible de choisir depuis l’application du smartphone différents affichages de cadrants de montres et de les configurer assez finement. Dommage que les graphismes proposés manquent d’élégance et sont souvent trop chargés. Il est toujours possible de télécharger une sorte de fond d’écran et de créer un design plus personnalisé.

A l’image du smartphone, la montre affiche le nombre de pas parcourus au cours de la journée. Il est aussi possible de mesurer son pouls. Comme sur d’autres modèles, la mesure échoue parfois et ne se fait pas en continu. Cette montre ne remplace donc pas des produits comme les Polar M400 ou Polar V800, taillés pour le sport.

Avec le navigateur Opera et Here

La montre possède par défaut l’application de Nike, mais elle est aussi compatible avec Runtastic. Depuis son smartphone il est d’ailleurs possible de télécharger un beau choix de petits programmes dont le navigateur Opera, qui malgré la taille de l’écran rend de bons services.

J’ai aussi été favorablement impressionné par l’intégration de Here Maps de Nokia. Contrairement à Android Wear déployé notamment sur la Moto 360 , il est possible de zoomer dans la carte avec les doigts. Globalement, l’expérience utilisateur est nettement supérieure à celle proposée sur les montres Android.

Bilan positif

Au final, je suis séduit par l’ergonomie de l’engin. Le bouton central permet de réveiller la montre. Une longue pression permet d’accéder à des fonctions comme la gestion des réseaux ou d’éteindre ou redémarrer son garde-temps. Un geste vers le bas permet de revenir en arrière. Le tout me semble mieux pensé que chez Google.

Enfin, bonne surprise du côté de l’autonomie puisque cette montre tient facilement une grosse journée d’utilisation. Il est même possible de l’utiliser jusqu’à deux jours. Seul bémol, le bracelet en plastique qui est toutefois très pratique à utiliser et se veut, il est vrai, sportif.

Xavier Studer

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