Les opérateurs téléphoniques sont les champions des facturations complexes à comprendre ou des conditions étonnantes en petits caractères, comme déjà expliqué ici. De son côté, Yallo communique clairement sur son site les différentes «taxes de service» qu’il peut facturer. Parfois rédhibitoires.
Pour commencer, comme le font généralement les autres opérateurs, il demande 40 francs d’activation pour la taxe SIM. Une pratique toujours étonnante de cette industrie qui fournit parfois un crédit supérieur à ce que l’on paie lorsqu’on achète une carte SIM prépayée. Passons. Mais Yallo va plus loin.
Gare aux frais de rappel
Si la facture papier revient à trois francs, ce qui est tout à fait compréhensible, il faut savoir que les frais d’envoi par courrier de tout justificatif individuel s’élèvent à 50 francs. La copie d’une facture revient à 10 francs par papier et 5 francs par courriel.
Le non-paiement d’une facture peut revenir très cher. Il faut d’abord s’acquitter d’une taxe de 25 francs. Ensuite une taxe de blocage de 50 francs peut s’appliquer. Ensuite, la taxe de remise en service après désactivation en cas de non-paiement s’élève à 75 francs, toujours selon les même conditions citées ci-dessous.
Lire prudemment avant de signer
En cas de demande par rapport à des messages ou appels abusifs, la somme de 70 francs peut être exigée. Enfin, si le premier changement de numéro de téléphonie est gratuit, le deuxième changement de numéro de téléphone mobile coûte 100 francs. A consulter ici et à méditer avant de choisi Yallo Swiss, par exemple.
Que penser? la pratique est usuelle. Par exemple, lorsqu’ils publient leurs conditions générales sur internet (ce n’est pas toujours le cas) les opérateurs demandent parfois des frais de rappel de 30 francs, comme CoopMobile ici. Avant de souscrire à tout nouvel abonnement, surtout si vous vous engagez pour 12 ou 24 mois, lisez attentivement les conditions générales et autres documents annexes. Yallo a au moins le mérite de les indiquer clairement…
Xavier Studer