Après la ville de Lausanne qui propose son application mobile depuis de longues années, les huit communes et la police de l’Ouest lausannois lancent ensemble leur petit programme à l’occasion des 10 ans du district. «Info Ouest» est disponible immédiatement sur l’App Store et Google Play. Au menu: de multiples infos sur la culture, le sport… et la sécurité!
«Cette application met en exergue avant tout l’actualité politique, les événements culturels et sportifs, les manifestations communales et régionales, les travaux communaux de longue durée ainsi que la sécurité et la prévention routière. Conviviale et simple d’utilisation, l’application est un trait d’union entre les communes, la police et les habitants d’une zone en plein essor», est-il indiqué dans un communiqué de presse.
Un agenda et un annuaire
Les concepteurs de cette nouvelle application indiquent que leur création permet de consulter aussi bien un agenda territorial, qui recense les grands chantiers, la culture, les transports, la vie associative et l’actualité politique, qu’un annuaire communal qui indique sous chaque commune les coordonnées principales des administrations, géolocalisées sur Google Maps.
Par ailleurs, un système de filtres permet aux utilisateurs de sélectionner les communes et les thématiques qui les intéressent. Les responsables des contenus de chaque commune et de la police ont par ailleurs la possibilité d’envoyer des notifications aux utilisateurs qui peuvent en permanence choisir de les recevoir ou non, selon le même texte émanant du bureau intermunicipal (BI) du district, qui signe son premier projet de communication.
Comité éditorial
Un comité éditorial constitué de représentants de chaque commune gère et se répartit les tâches liées aux publications régionales. Chaque commune prend en charge sa communication locale, ce qui signifie que chacune continue de diffuser ses publications sur internet tout en les relayant aussi sur l’application mobile. Quant à la police, elle régit l’ensemble des publications liées à la sécurité et à la prévention routière.
Les syndics des communes de Bussigny, Chavannes-près-Renens, Crissier, Ecublens, Prilly, Renens, Saint-Sulpice et Villars-Sainte-Croix ont uni leurs forces depuis plusieurs années dans le cadre du bureau intermunicipal du District de l’Ouest lausannois. Une agence de communication digitale de la région lausannoise les a aidés à concrétiser ce projet après avoir été sélectionnés parmi six candidatures dans le cadre d’un appel d’offres sur invitation.
Une initiative en phase avec notre temps
Mon commentaire? Ce projet s’inscrit parfaitement dans l’air du temps, même si parfois les initiatives individuelles sont parfois encore plus surprenantes. Je citerai par exemple ces groupes de messagerie WhatsApp plus ou moins institutionnalisés dans certains quartiers urbains ou même dans les écoles et réunissant écoles, parents et élèves.
Malheureusement, certaines évolutions récentes sont pour le moins problématiques. La décision, par exemple, d’interdire WhatsApp aux moins de seize ans dans l’Union européenne reste à mes yeux pour le moins surprenante. Une situation, certes facile à contourner, mais synonyme d’un autre siècle, voire d’un autre millénaire!
Xavier Studer
Télécharger «Info Ouest»
Connaissez-vous d’autres communes qui auraient aussi leur app. Marché intéressant pour un développeur, non?
La commune de Val-de-Ruz avait son application, mais elle a été remplacée en 2018 par Nemo News, qui concerne tout le canton de Neuchâtel.
http://nemo.neuchatel.ch/nemo-news/
Bien que j’aie compris ce que vous vouliez exprimer, le siècle précédant appartenait déjà à un autre millénaire !
D’un point de vue géopolitique, vous devriez apprécier l’existence et l’effet de ce RGPD.
À noter que plusieurs entreprises – Apple par exemple – vont appliquer les contraintes de ce règlement pour tous les usagers hors UE, ce qui n’est pas le cas de Whatsapp.
Peut-être que pour vous les gens qui ont quelque chose à redire sur l’hégémonie de certaines entreprises et qui se soucient des données privées sont des réactionnaires, mais dans votre futur, l’acte de naissance sera un document produit par Facebook.
Si chaque commune ou un ensemble de quelques communes fait de même, on aura une pléthore d’applications qui vont encombrer nos pauvres GB de stockage, si on veut accéder à une plus large documentation au-delà d’une minuscule partie d’un canton. Enfin, on n’est pas obligé de télécharger.