Le coronavirus inspire toujours autant les cybercriminels…

  • Dernière modification de la publication :02/11/2020
  • Commentaires de la publication :3 commentaires
La Centrale d’enregistrement et d’analyse pour la sûreté de l’information (MELANI)
La Centrale d’enregistrement et d’analyse pour la sûreté de l’information (MELANI).

La Centrale d’enregistrement et d’analyse pour la sûreté de l’information (MELANI) a profité de son dernier rapport pour se concentrer sur les menaces liées au coronavirus. Elle constate que la pandémie sert toujours d’appât pour un grand nombre de cyberattaques.

«Les cyberacteurs exploitent régulièrement pour leurs attaques les grands événements qui bénéficient d’une grande couverture médiatique, comme c’est le cas des catastrophes naturelles. C’est ce qu’ils ont fait durant le premier semestre 2020 dans le cadre de la pandémie de COVID-19», écrit MELANI dans un communiqué de presse publié en fin de semaine dernière.

Fausses promesses

«Fausses promesses sur des informations concernant le virus ou sur la possibilité de commander des masques pendant la pénurie, communications sur des commandes en ligne: les agresseurs ont instrumentalisé toutes sortes de sujets pour induire leurs proies en erreur ou propager des maliciels», poursuit MELANI. Toutes les infos dans le rapport semestriel. Mais il n’y a pas que les particuliers qui sont touchés!

Des agressions plus «conventionnelles» ont aussi frappé les entreprises. Durant le premier semestre, le nombre d’attaques dues aux rançongiciels (chiffrement malveillant de données) a de nouveau augmenté. Une nouvelle mouture de ce type de maliciels a été conçue pour s’attaquer au pilotage des processus des systèmes de contrôle industriels. De telles attaques peuvent potentiellement avoir des conséquences désastreuses pour la société.

Nouveau guichet national

Depuis le début de l’année, le Centre national pour la cybersécurité (NCSC) centralise les notifications concernant les cyberincidents. Au premier semestre, 5152 annonces ont été enregistrées. Les tentatives d’escroquerie représentaient plus de la moitié des incidents, et parmi elles 825 cas étaient des courriels de fraude à la commission.

Dans son communiqué de presse, MELANI indique que son rapport paraît pour la dernière fois sous ce nom. Depuis le 1er juillet, la centrale est en effet rattachée au NCSC. A l’avenir, le NSCS sera ainsi l’expéditeur du rapport sur les incidentes en matière de sécurité informatique de l’information. Les personnes intéressées ont d’ailleurs déjà reçu un courriel du NCSC.

XS

Cet article a 3 commentaires

  1. Theo.b

    Il faut effectivement se montrer plus prudent que jamais…

    1. Didier

      D’un autre côté, c’est comme toujours!

  2. yxcdewqa

    Quand on voit la merde que les gens partagent sans réfléchir sur les réseaux sociaux concernant cette pandémie, ça doit être très rentable les exploits dans ce domaine !

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