Nous nous pâmons depuis quelques jours devant l’efficacité de la puce M1 d’Apple couplée à seulement 16 Go de mémoire vive. Sur notre MacBook Pro, le processeur de la pomme brille froidement et anime presque toutes les applications Mac et même au-delà puisqu’il est possible d’utiliser certaines prévues pour iOS.
Ça a été un petit choc que de mettre en marche le dernier MacBook d’Apple fièrement propulsé par sa puce maison! Comme le laissaient supposer les premiers tests, les machines ainsi animées sont généralement totalement silencieuses et ne chauffent presque pas…
Le frisson en 8K sur l’Apple M1
Hier soir encore, pour m’amuser, j’ai lu pendant quelques minutes des vidéos 4K HDR et 8K HDR issues de YouTube pour défier l’ultime portable pommé. Là où son prédécesseur de 13 pouces 2020 animé par un Intel Core i7 de 10e génération, Intel Iris Plus et 32 Go de mémoire transpire et saccade, le dernier venu fanfaronne…
Quasiment sans chauffer, alors que le même modèle plombé par Intel fait presque fondre sa coque en aluminium caloriporteuse, le MacBook animé par l’Apple Silicon M1 reste de marbre et fait simplement et discrètement son travail.
Le prodige Rosetta 2
Mieux. Même de grosses applications comme Photoshop ou Lightroom Classic fonctionnent à merveille grâce à l’adaptateur Rosetta 2. Certaines actions sont même plus rapides et on ne parle pas de la réactivité de Safari ou Chrome sur internet!
Pour préparer une éventuelle migration, il existe des outils très utiles comme Isapplesilicon ready et le M1 App Checker d’Imobie pour y voir plus clair. Attention toutefois, ces deux outils donnent dans de rares cas des informations contradictoires.
Des signaux très positifs
Mon commentaire? Après les expérimentations de Microsoft d’abord avec Windows RT, puis avec Windows 10 ARM et sa Surface Pro X (qui ne supporte pas encore le x64, mais ça arrive…), Apple montre sa maîtrise du sujet en produisant un chef d’œuvre d’efficacité et presque de compatibilité avec Rosetta 2.
Dans tous les cas, l’évolution vers ces puces désormais banales sur les smartphones apporte un signal qui n’a peut-être pas été assez souligné jusqu’ici. Si ces nouveaux processeurs permettent davantage d’autonomie, c’est surtout qu’ils consomment moins d’énergie. Essentiel pour notre société numérique de l’information!
Xavier Studer